The Woman in Black / La Dame en Noir arrive sur nos écrans aujourd’hui, vendredi 3 février 2012.
Le film marque le retour de Daniel Radcliffe, notre Harry Potter, qui a bien grandi, le bougre. Sacré coup de vieux garanti puisque Harry nous arrive marié et avec un enfant de 4 ans !
The Woman in Black est un film d’épouvante /thriller. Arthur Kipps (Radcliffe) est employé d’une firme notariale, et manque de chance, c’est lui qui est chargé de faire la succession d’une maison insulaire, dans le nord de l’Angleterre.
Ah oui, autre détail, la maison est hantée. Glurp.
Personne dans le village ne veut aller à la fameuse maison, car sa résidente de l’au-delà serait à l’origine de la malédiction qui pousse les enfants à se tuer. Arthur prend son courage à deux mains parce qu’il veut garder sa job et qu’il a des factures à payer. En même temps, quand t’as affronté Voldemort pendant toute ton enfance, c’est pas une Madame avec un voile noir sur la tête qui va te faire peur. Surtout que, elle, elle a un nez.
Quelle est la motivation de la Dame en Noir ?
Comment la faire partir dans le monde des morts ?
Daniel Radcliffe y est très convainquant. On oublie rapidement Harry (sauf quand il prend le train, là pas possible de penser qu’il puisse aller ailleurs qu’à Hogwarts / Poudlard) et on accompagne avec effroi ce personnage grave et démuni.
La musique est une œuvre de Marco Beltrami qui a fait notamment Scream et Terminator 3. Elle accentue vraiment le suspense, et nos nombreux sursauts qui en découlent.
Le film remplit très bien son contrat : le suspense est grandissant et nous retient au bord du siège (cet aspect a été accentué par mon voisin de derrière qui mettait des coups dans mon fauteuil, toujours aux moments opportuns… merci Monsieur). On renoue avec les classiques de l’horreur : corbeau, maison hantée, portes qui grincent, cimetières, dame en noir, dame en blanc… tout y est !
Je recommande ce film pour les amateurs de classiques des films d’horreur. Ça faisait longtemps qu’on avait abandonné le style XIXe siècle dans l’épouvante et je constate que les corbeaux et les cimetières sont toujours aussi efficaces.