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Prometheus, un des films les plus attendus de l’année, est arrivé sur nos écrans le 8 juin 2012. Le papa d’Alien et de Blade Runner, Ridley Scott, nous emmène aux origines de la race humaine, rien que ça !
Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend. [Source]
Au départ le film devait être une préquelle à Alien, mais finalement l’histoire est indépendante., même si le personnage Elizabeth Shaw n’est pas sans évoquer la Ellen Ripley (Weaver) de Alien, et ce à plusieurs reprises. L’ambiance du film est également identique au film de 1979 : même univers isolé, même peur de l’inconnu. Toujours dans les ressemblances, Prometheus a été co-écrit par Damon Lindelof (Lost), et on y retrouve un petit côté Lost, notamment dans une scène qui connote beaucoup les vidéos de Dharma Initiative.
Le film est très fort en suspense. La randonnée mythologique de nos personnages est sombre, angoissante. Mais heureusement, quelques moments d’humour viennent à point pour nous permettre de reprendre notre souffle à nous aussi !
Mon gros coup de coeur va à Michael Fassbender. Il ne joue pas un humain, mais un robot… 1000 fois plus cute que C3PO si vous voulez mon avis. Son jeu est superbe de rigidité.
Noomi Rapace, qui interprète le personnage principal, ne m’a pas impressionné du tout, j’ai trouvé son jeu plutôt fade. Mais c’est vrai que je n’ai pu m’empêcher de la comparer à Sigourney Weaver, je manque peut-être d’impartialité.
Autre coup de coeur : la beauté des images. Chaque plan semble étudié, structuré. De plus, les nombreux jeux de lumières animent le film et contrastent un univers de pénombre.
Prometheus est pour moi à la hauteur des autres oeuvres de Ridley Scott. Si vous avez aimé les styles d’Alien ou de 2001 Space Odyssey (Kubrick), vous aimerez sûrement. Et n’attendez pas que le film sorte en vidéo pour le voir : le grand écran de cinéma le rend magnifique !
