Ce vendredi marque le retour de Katniss, alias Jennifer Lawrence sur le grand écran. Changement de registre cette fois puisque son nouveau film, House at the End of the Street, est un film de peur.
Synopsis :
Elissa et sa mère s’installent dans une nouvelle ville et apprennent vite que la maison voisine de la leur a été le théâtre d’un massacre. En effet, un jeune fille y a assassiné ses parents et quand Elissa devient ami avec le fils qui a survécu au drame, elle comprend que l’histoire est loin d’être terminée.
Le film utilise les filons du classique de l’horreur, ceux clairement décrit par Wes Craven dans le premier Scream (ne pas ouvrir la porte, rester chaste etc.). Donc rien de nouveau de ce côté.
Mais House at the End of the Street arrive quand même à ce différencier par son côté drame-pycho-familial. Plus qu’un film de peur, le film ressort comme une thérapie pour les personnages. Le problème du divorce, de la mort, de regard des autres, la crise d’adolescence. Tous ces sujets sont abordés dans une atmosphère lourde et angoissante.
Le film se démarque aussi par le jeu des acteurs. On s’entend que les films d’horreurs rythmés par les cris aigus des actrices, c’est plutôt passé de mode (oui, je te regarde Jamie Lee Curtis). Ici, Jennifer Lawrence et Elizabeth Shue jouent la frayeur, mais d’une manière plus subtile et moins agressive pour nos pauvres oreilles.
Pour conclure, même s’il ne révolutionne en rien le film de peur, House at the End of the Street promet des sursauts, de l’angoisse et des retournements de situation assez surprenants !