En entrant dans la salle de ciné, je pensais voir un pur film d’action, style autos qui vont vite, coups de feu, et Brad Pitt qui coure vite.
Pas du tout.
Killing Them Softly est plus un mélange de suspense, drame et comédie : on est un peu dans l’univers de Quentin Tarantino. En effet, la scène dans laquelle deux petits criminels parlent de tout et de rien en allant vers leur crime connote la superbe scène du Big Mac dans Pulp Fiction.
Synopsis
Lorsqu’une partie de poker illégale est braquée, c’est tout le monde des bas-fonds de la pègre qui est menacé. Les caïds de la Mafia font appel à Jackie Cogan pour trouver les coupables. Mais entre des commanditaires indécis, des escrocs à la petite semaine, des assassins fatigués et ceux qui ont fomenté le coup, Cogan va avoir du mal à garder le contrôle d’une situation qui dégénère…
Le film est gâté par une distribution impeccable
Brad Pitt est excellent dans ce rôle de »badass » mafioso et négociateur. Il ne tombe jamais dans le cliché et nous sert un personnage très réaliste. James Gandolfini interprète avec brio un tueur déprimé et alcoolique. Grimé, mal attifé et édenté : on aurait presque envie de prendre en pitié ce pauvre petit tueur en série !
Âmes sensibles s’abstenir puisque certaines scènes de meurtre sont très graphiques. Celles-ci, associées à des superbes choix de musique, apportent des plans brillamment composés. Magnifiques.
Killing Them Softly tente, plus ou moins discrètement, de faire passer des messages politiques. Dans plusieurs scènes on entend les discours de Bush ou Obama en fond sonore, depuis un autoradio ou une télévision… cela paraissait subtil au début du film mais devient quand même un peu lourd, voire fatigant, rendu à la fin.
Si vous avez aimé le style de Pulp Fiction, vous aimerez Killing Them Softly. Si vous voulez voir un film d’action pure et dure, ce n’est pas un film pour vous.