Vous avez vos billets pour aller voir The Power of the Daleks le 30 novembre prochain ? La reprise de cet épisode mythique de l’ère de Patrick Troughton saura impressionner les amoureux de la série. Cependant, installez-vous bien confortablement et munissez-vous d’une bonne collation : cette restauration dure plus de deux heures trente minutes.
Une époque différente
Ayant découvert Doctor Who dans sa forme actuelle, je suis habituée à des épisodes relativement courts avec un développement rapide et rempli d’action. J’avais déjà pris le temps d’écouter le premier épisode de la série, par simple curiosité. Dans The Power of the Daleks, on retrouve certaines des caractéristiques propres à cette époque de Doctor Who : le développement est long, réfléchi et très cérébral.
Dans cet épisode, le Docteur et ses compagnons, Ben et Polly, arrivent sur la planète Vulcan. Ils assistent au meurtre de l’examinateur d’une base scientifique. Afin d’en apprendre un peu plus sur la situation, les trois acolytes se rendent dans la base, où le Docteur se fera passer pour l’homme tué. On réalise rapidement que les choses risquent de tourner au cauchemar : on découvre des Daleks dans une capsule extra-terrestre. Après avoir redonné la vie à ces monstres, une équipe de scientifiques les asservit. Les Daleks obéiront-ils vraiment à l’Homme ?
The Power of the Daleks animé
Malgré certaines longueurs, The Power of the Daleks est une oeuvre agréable à regarder. À mon humble avis, le fait de pouvoir assister à une représentation d’un épisode perdu vieux de cinquante ans est une expérience en soi. Évidemment, j’ai trouvé fascinant de voir la première régénération. Pourtant, j’ai surtout pris le temps d’observer et d’analyser la réaction des compagnons. Comme toujours, ils permettent au public de s’identifier. Encore aujourd’hui, le fait de remplacer son personnage principal reste une caractéristique unique à Doctor Who. Donc, particulièrement à cette époque, il fallait que la réaction des compagnons permettent aux spectateurs de se familiariser avec cet étrange concept.
Même si le contenu de l’épisode n’est pas entièrement identique à l’original, on remarque dans les dessins certains détails qui nous ramènent à cette époque. Ce sont le noir et blanc et les transitions entre les scènes, caractéristiques aux anciens épisodes, qui transportent le spectateur dans les années 1960. À noter que tout ce qu’on entend provient de l’épisode original, autant les voix que les effets sonores. Mention honorable à Peter Hawkins, qui est à l’origine de toutes les voix de Daleks. Quel travail !
Personnellement, j’ai beaucoup aimé le côté bande dessinée des dessins de Martin Geraghty et Adrian Salmon. Malgré un produit fini très robotique, particulièrement au niveau des mouvements des personnages, l’animation reste agréable à regarder.
Si vous voulez en savoir plus sur cette représentation unique de Cineplex, vous en saurez plus dans mon dernier article.
Avez-vous vu The Power of the Daleks ?