La célèbre franchise Ratchet & Clank est l’une des plus populaires pour les consoles PlayStation, et ce, depuis les premiers titres lancés sur la PS2. D’abord lancé exclusivement sur la console PS5 en 2021, le dernier titre de la série, Ratchet & Clank : Rift Apart, est maintenant disponible sur PC. Est-ce que le jeu, considéré comme étant un des plus impressionnants sur la PS5, a réussit sa transition de plateformes ? La réponse est tout simplement oui !
- Studio de développement : Insomniac Games
- Éditeur : Sony Interactive Entertainment
- Plateformes disponibles : PS5 et PC
- Plateforme de test : PC
- Classement ESRB : E10+
- Prix : 79,99$
- Site officiel
- Page Steam
Le jeu débute peu de temps après les événements du dernier titre, Into the Nexus. Ayant réussi à déjouer les plans du machiavélique Dr Nefarious, Ratchet et Clank sont accueillis en héros et ont droit à une immense parade. Au cours des célébrations, Clank a un cadeau spécial pour son meilleur ami. Ratchet est un Lombax, une créature bipède qui semble être un croisement entre différents félins, et il a toujours cru être le dernier représentant de sa race. Afin de lui permettre de poursuivre ses recherches pour trouver ses semblables, Clank a construit un engin qui a la faculté d’ouvrir des brèches dans la réalité.
Cependant, Nefarious vient gâcher la fête en envoyant ses sbires détourner l’attention de Rachet dans le but de s’emparer du Dimensionateur. Il souhaite s’en servir pour changer la réalité et créer un monde où il aurait enfin vaincu son ennemi juré et régnerait en empereur sur la galaxie. Suite à la destruction accidentelle du Dimensionateur, Ratchet et Clank sont projetés dans un monde parallèle où Nefarious est un dictateur tout puissant. En même temps, on apprend que dans cette réalité vit une autre Lombax, Rivet. Les deux devront travailler chacun de leur côté pour parvenir à vaincre Nefarious et permettre à Ratchet et Clank de retourner chez eux.
Un des plus beaux titres exclusifs à la PS5 aussi impressionnant sur PC
Étant un des premiers titres à être offert exclusivement sur la console PS5, Rift Apart bénéficiait des avantages que lui procurait une console de nouvelle génération. Les graphismes étaient à couper le souffle et deux ans plus tard, restent encore très impressionnants. La transition sur PC conserve cette qualité, mais permet d’en ajouter un peu plus avec un choix de résolutions plus élevées que sur la PS5. Les textures, que ce soit au niveau des immeubles, de l’environnement et des personnages, sont exceptionnellement détaillées et en font un des plus beaux jeux de plateforme.
La qualité des graphismes est encore plus notable lors des cinématiques, où l’on voit les personnages en gros plan. Il est toujours renversant de voir de petits détails, comme les poils de la fourrure de Ratchet et Rivet qui bougent individuellement, ou les nombreuses expressions faciales différentes. Le jeu offre aussi un bon système de champ de vision qui fait que le fond de l’écran devient flou si un obstacle se trouve directement devant le personnage principal. Cette option peut être désactivée si le joueur le souhaite. Enfin, malgré tous ces effets visuels, le jeu conserve une fluidité à 60 images par seconde presque constamment.
Des performances d’acteurs exceptionnelles
Le jeu inclut une trame sonore agréable qui accompagne bien l’action à l’écran. Cependant, il m’est impossible de me rappeler d’un thème en particulier, la musique étant plus de type ambiance. Aussi, l’action est presque toujours frénétique et accompagnée d’un barrage d’effets sonores qui viennent constamment étouffer la musique. Le jeu d’acteurs est de très grande qualité et rassemble des acteurs de talent, en particulier Jennifer Hale, la voix derrière la version féminine du commandant Shepard dans Mass Effect. Elle incarne avec brio le personnage de Rivet avec une voix enjouée et toujours enthousiaste. On y voit l’étendue de son talent, sa performance étant complètement opposée à la sérieuse FemShep.
Du côté de la jouabilité, Rift Apart conserve la plupart des éléments des titres précédents de la franchise. On y joue à la troisième personne, toujours derrière le personnage principal. La majorité du temps est passé à soit sauter d’une plateforme à l’autre, explorer l’environnement à la recherche d’objectifs ou des objets à collectionner, et bien sûr tirer sur tout ce qui bouge (ou presque).
Utiliser les portails, une mécanique du jeu très amusante
Le joueur a droit à un vaste arsenal d’armes diverses qui vont des classiques comme le pistolet laser, à des armes beaucoup plus fantastiques, comme un fusil qui lance des champignons hallucinatoires qui font que les ennemis se mettent à attaquer leurs alliés. Ce qui est merveilleux avec les armes, c’est qu’aucune ne devient obsolète lorsque l’on met la main sur un nouvel engin de destruction. Toutes les armes peuvent recevoir des améliorations, comme le pistolet laser de base qui peut multiplier ses projectiles, devenant nettement plus efficace.
L’élément ajouté à la jouabilité qui a le plus grand impact est la possibilité d’utiliser des portails qui vous transportent immédiatement d’un endroit de la carte à un autre. La réalité ayant été fracturée, des failles parsèment le décor et l’on peut utiliser une forme de grapin électrique pour s’y projeter. L’effet visuel est fantastique et on ne s’en lasse jamais. Il apporte aussi un élément de stratégie car il vous permet de prendre des ennemis à revers ou obtenir un meilleur angle d’attaque lors des combats contre les boss.
En plus de compléter les objectifs principaux du jeu, de nombreuses activités optionnelles sont disponibles. Elles vont de la classique chasse aux objets de collection, qui peuvent soit modifier certains aspects de la jouabilité ou fournir plus de détails sur l’histoire, à des courses contre la montre et des combats d’arène. De plus, chaque section à explorer vient avec au moins un objectif secondaire qui est optionnel, mais chaudement recommandé. Ceux-ci vont habituellement vous fournir une grande quantité de ressources à échanger contre de nouvelles armes, mais aussi de l’équipement supplémentaire qui augmente vos aptitudes offensives et défensives.
Un éventail d’ennemis aussi varié que les façons de s’en débarrasser
Tout comme l’environnement, les ennemis à combattre sont très variés. Les troupes de Nefarious sont pour la plupart des robots qui peuvent attaquer à distance avec leurs lasers ou tenter de vous réduire en purée avec leurs bras équipés d’énormes poids lourds. Une autre faction à affronter est les pirates qui profitent du chaos provoqué par la fragmentation de la réalité pour piller. Enfin, chaque planète visitée a une faune agressive et qui peut souvent se multiplier rapidement si on n’élimine pas leurs nids. Le jeu contient aussi une bonne dose de boss, qui sont souvent des versions gigantesques des ennemis normaux et qui demanderont plus de stratégie pour en venir à bout.
Il est difficile de trouver quelque chose de négatif sur Ratchet & Clank : Rift Apart. Certains trouveront peut-être que l’exploration et les combats deviennent un peu répétitifs et que l’on recherche souvent les mêmes objets à collectionner. Aussi, tout dépendant des performances du PC utilisé, il est possible de subir des ralentissements de performance, surtout lorsqu’il y a beaucoup de mouvements à l’écran ou lorsque l’on est projeté dans une autre dimension. Mais ces pépins sont mineurs et ne viennent que rarement affecter l’expérience de jeu.
Ratchet & Clank : Rift Apart est un exemple réussi de transition de console à PC. Trop souvent, les studios semblent mettre bien moins d’effort sur les versions PC de leurs jeux, probablement car le marché est moins profitable que celui des consoles. Heureusement, Insomniac Games a pris son travail au sérieux et nous a offert un des meilleurs jeux de plateforme de tous les temps, un type de jeu qui se faire un peu rare sur PC.
J’aime
- Les graphismes exceptionnels ;
- La mécanique des portails ;
- La performance des acteurs ;
- L’éventail des armes disponibles.
J’aime moins
- Les performances inégales ;
- Certains éléments du jeu peuvent devenir répétitifs ;
- La trame sonore qui est souvent noyée par les effets sonores.
La copie de Ratchet & Clank : Rift Apart utilisée pour cette critique a été fournie par Sony Interactive Entertainment.
Ratchet & Clank : Rift Apart
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Visuellement impressionnant et jouabilité très amusante
Ratchet & Clank : Rift Apart fait une transition réussie sur PC, avec des graphismes somptueux et une superbe jouabilité.