Potion Permit : devenez le guérisseur d’un petit village

Potion Permit est un RPG de simulation et de gestion dans lequel vous pourrez arpenter Moonbury, à la recherche d’ingrédients qui vous permettront de concocter des remèdes pour les habitants. J’ai toujours été attirée par l’alchimie et l’herboristerie, donc ce jeu me semblait idéal pour moi. De plus, Potion Permit ressemble énormément à Stardew Valley que j’apprécie particulièrement.

  • Studio de développement : MassHive Media
  • Éditeur : PQube
  • Plateformes disponibles : PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One
  • Plateforme de test : PC
  • Classement : E
  • Prix : 49,99$
  • Site officiel du jeu
  • Page Steam du jeu

Potion Permit

Bienvenue à Moonbury

En ouvrant le jeu, j’étais à la fois fascinée et déçue. Visuellement, le jeu est vraiment beau. On nous présente joliment le titre, alors que notre personnage, arrivant à Moonbury, est accueilli peu chaleureusement par les villageois. Ma première déception concernant Potion Permit fut la prise en main sur ordinateur. J’étais déçue de constater qu’il n’était pas possible de jouer à l’aide de la souris, mais seulement avec le clavier. De plus, nous pouvons personnaliser les touches à utiliser sur le clavier. Toutefois, lorsque j’ai tenté de le faire pour rendre la prise en main plus agréable, le jeu ne validait jamais mes changements. Puisque ça ne me convenait pas du tout, j’ai pris ma manette, chose que je ne fais presque jamais sur mon ordinateur.

Bref, les habitants de Moonbury sont réticents à l’idée qu’une personne venant de la capitale s’installe dans leur ville pour y proposer des traitements qu’ils ne connaissent pas. Ainsi, lorsque vous réussissez à soigner les habitants, vous obtiendrez des points de confiance. Si, au contraire, vous échouez à aider des citoyens, vos points de confiance diminueront considérablement. Selon le nombre de points que vous possédez, les villageois vous traiteront différemment. Certains événements pourraient même ne pas se déclencher et certaines personnes pourraient refuser de vous parler.

J’ajouterais qu’en ouvrant le jeu, vous pouvez modestement personnaliser votre personnage. Il n’y a pas énormément d’options, mais c’est très joli. J’aime beaucoup les pixels de ce jeu. Visuellement, Potion Permit est toujours très agréable à observer.

Potion Permit

Que peut-on faire à Moonbury ?

En plus de gérer votre potionnerie et votre salle de soin, vous pouvez passer votre temps libre à travailler au commissariat, à l’église ou au bureau de poste. Cela prendra deux heures de votre temps en jeu. Si vous faites du bon boulot, vous recevrez des récompenses appropriées. Votre niveau de compétence dépend du résultat aux mini-jeux auxquels vous participerez. Vous pourrez aussi accepter des requêtes des citoyens sur le tableau communautaire.

Justement, parlant du temps. Si vous avez joué à Stardew Valley, vous ne serez pas indifférent face à ce principe. Le temps évolue à son rythme. Les habitants ont tous une routine qui leur est propre et vous devez gérer votre temps au mieux. Après une certaine heure de la nuit, si vous n’êtes pas au lit, vous tomberez dans les pommes et vous vous réveillerez à 12h00 au lieu de 6h00, le lendemain, vous faisant perdre énormément de temps pour votre prochaine journée.

Vous pourrez vous promener dans la forêt afin de ramasser des matériaux qui vous aideront à concocter des potions. Lorsque vous utiliserez le chaudron, vous devrez effectuer un mini-jeu sous la forme d’un casse-tête. Chaque ingrédient représente une forme semblable à une pièce de Tetris. Vous devez combler chaque carreau de la forme pour réaliser la potion. Au fil de votre aventure, vous gagnerez de nouvelles recettes. Lorsque vous débutez votre périple, vous possédez trois outils vous permettant de récolter des matériaux : une faux, une hache et un marteau. De plus, vous devrez aussi vous occuper des patients qui se retrouveront dans votre salle d’examen.

La clinique

Lorsque vous vous réveillez, vous entendrez le son d’une corne et vous verrez qu’une lumière rouge, en haut à droite de votre écran, s’allume. Cela veut dire qu’il y a un patient à la clinique. Dès que celui-ci est alité, vous disposez d’un x nombre de jours afin de le soigner. Si vous n’y parvenez pas, celui-ci devra être envoyé en dehors de la ville et donc, il sera soigné ailleurs. Vous perdrez ainsi l’occasion de vous faire bien voir par les villageois. Lorsqu’un habitant se trouve dans la clinique, vous pouvez aller à sa rencontre dans le but d’établir un diagnostic. Il ne vous restera plus qu’à aller amasser les ingrédients nécessaires afin de concevoir un remède qui pourra panser les blessures ou guérir la maladie du patient.

Parfois, un malade aura plusieurs symptômes et aura donc besoin de plusieurs remèdes. Les diagnostics se feront à l’aide de mini-jeux. Échouer ceux-ci vous empêchera de déterminer la cause des maux du patient. Réussir les diagnostics et aider le patient en le guérissant permet d’augmenter le taux de satisfaction de celui-ci. Une fois guéri, le patient demeurera alité le reste de la journée, puis il quittera la clinique. Félicitations ! Vous venez de guérir votre premier voisin.

Aider Moonbury à évoluer

Comme dans Stardew Valley, vous allez pouvoir nouer des liens avec les habitants de la ville. Quotidiennement, vous pourrez leur parler dans le but de monter votre jauge d’amitié avec eux. Aussi, il vous est possible de leur offrir des cadeaux pour que votre jauge augmente plus rapidement. Si vous le désirez, vous pourrez même courtiser. Afin d’aider Moonbury de manière un peu plus matérielle, vous pourrez aussi améliorer la ville et ses environs. Grâce à l’amitié que vous développerez avec les citoyens, vous aurez alors l’occasion d’améliorer les bâtiments publics et débloquer une plus large zone d’exploration de sorte à collecter plus d’ingrédients. Enfin, vous pourrez acheter ou fabriquer de nouveaux meubles en vue de rendre votre demeure plus chaleureuse.

D’ailleurs, j’ai particulièrement apprécié le fait que nous pouvions interagir avec notre compagnon canin en le caressant et en le nourrissant. Celui-ci pourra vous être utile durant votre aventure. Par exemple, il peut vous aider à trouver un PNJ dans la carte, ce qui peut être très pratique et vous faire gagner énormément de temps. Finalement, le jeu est parfait pour se détendre. Il n’y a pas de limite de temps pour accomplir les requêtes qu’on vous demande d’effectuer. Lorsque vous ouvrez Potion Permit, c’est assurément pour vous relaxer devant un bon petit jeu apaisant.

En conclusion

Ces dernières années, plusieurs jeux ont tenté de copier Stardew Valley en raison de sa popularité. Je sais que je l’ai souvent mentionné dans cet article, mais on ne se cachera pas qu’on y voit beaucoup d’inspiration dans Potion Permit. Et ce n’est pas négativement que je dis cela. Les deux jeux sont très similaires, mais il ne s’agit pas d’un copier-coller. Déjà, nous ne gérons pas une ferme, mais bien une clinique de soin et une potionnerie. J’ai adoré collecter les ingrédients qui allaient me permettre, plus tard, de créer tout un tas de potions dans mon chaudron afin d’aider mes voisins. La thématique m’a totalement charmée. J’ai aussi apprécié les graphismes. Plusieurs personnages ont attiré mon regard et j’étais heureuse de pouvoir me rapprocher d’eux et en apprendre davantage sur ceux-ci.

Toutefois, les nombreux défauts concernant les commandes sur ordinateur m’ont refroidie rapidement. Cela ne risque pas de nuire au plaisir de jeu des gens qui l’achèteront sur console. Je suis totalement choquée par le fait qu’on ne puisse tout simplement pas utiliser notre souris. La seule et simple question qui me vient en tête est : pourquoi ? De plus, les commandes proposées sur le clavier sont plutôt ennuyeuses. Je n’étais pas très confortable. J’ai donc tenté de les modifier puisqu’il y avait une option personnalisable. Malheureusement, chaque fois que je tentais de valider mes changements, ceux-ci ne s’effectuaient pas et on revenait aussitôt à la case départ. Après quelques minutes de soupirs, j’ai ressorti ma vieille manette que je n’utilise pratiquement jamais.

En dehors de cela, la jouabilité est plutôt simple. Je n’ai pas eu de difficulté à comprendre les bases du jeu. C’est très intuitif. Il n’y a aucune pression dans Potion Permit. Je suis ravie d’avoir pu découvrir ce titre. Malgré mes déceptions du début et concernant les contrôles, je recommande Potion Permit à n’importe quel type de joueur qui serait intéressé par la confection de potion et les soins apportés aux patients.

J’aime

  • La thématique
  • Le côté relaxant du jeu
  • La collecte d’ingrédients pour les potions
  • Les personnages qui sont très charismatiques
  • Le fait d’avoir le sentiment d’être dans Stardew Valley, mais d’une façon plus originale : en gérant une clinique et une potionnerie

J’aime moins

  • L’impossibilité d’utiliser la souris
  • La prise en main au clavier qui est désagréable
  • La personnalisation des commandes qui ne fonctionne pas

La copie de Potion Permit a été fournie par PQube.

Potion Permit

Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie

Apaisant

Potion Permit me fait énormément penser à Stardew Valley. Il y a assurément eu beaucoup d'inspiration venant de ce jeu. J'aime particulièrement la thématique de la potionnerie et de la clinique de soin. Mes seules déceptions sont les contrôles fâcheux offerts pour les joueurs sur ordinateur et le fait que nous ne pouvons malheureusement pas les personnaliser. En dehors de cela, Potion Permit est un jeu magnifique que tout amateur de ce genre se doit de tester.

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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