Dans Lost Cites, une série de jeux de prise de risques et de collection de cartes signée Reiner Knizia aux éditions IELLO, nous tentons de mener à bien des expéditions vers les Cités Perdues, les sites oubliés les plus mystérieux de la planète : les neiges éternelles, la forêt vierge, le désert, le volcan et les fonds marins.
En route vers les Cités Perdues
Trois jeux et un principe de jeu
Trois jeux ont été parus dans cet univers. D’abord, il y a eu Lost Cities : Le Duel (1999), puis Lost Cities : Le jeu de Plateau (2008) et enfin Lost Cities : Les rivaux (2018) et fonctionnent sous le même principe.
À l’aide de cartes, les joueurs s’engagent dans des expéditions qui leur vaudront des points en fonction de leurs avancements. Chacune représentée par une couleur différente, l’aventurier joue une carte de valeur égale ou supérieure (l’ordre décroissant est permis en variante) pour poursuivre. Attention, les cartes doivent être jouées dans l’ordre et aucun retour en arrière n’est permis.
À notre tour, nous avons le choix de jouer ou de défausser une carte qui sera mise à la disposition de tous nos adversaires. Il faut donc se débarrasser astucieusement de nos cartes inutiles en jugeant si elles nous nuisent davantage qu’elles aident les autres. C’est un couteau à double tranchant.
Une partie se déroule en trois manches et les points sont cumulés.
Les jeux de la série Lost Cities
Lost Cities : Le Duel (1999)
Paru en 1999, puis remis au goût du jour en 2019, Lost Cities : Le Duel demeure au top des meilleurs jeux à deux depuis sa première parution.
Vives et rapides, les parties peuvent s’enchaîner les unes après les autres. La tension de compétition est présente du début à la fin. Bonne dose de hasard alliée à une stratégie de prise de risque, Lost Cities, le duel est un essentiel à avoir dans sa ludothèque.
Site officiel – Page BoardGameGeek
Lost Cities : Le jeu de Plateau (2008)
J’ai commencé mon aventure avec les jeux de la collection Lost Cities en jouant au jeu de plateau. J’ai eu un coup de coeur immédiat. D’abord, je trouvais les graphismes et les meeples magnifiques. Nous étions quatre et il n’y avait aucun délai d’attente entre les tours. La partie s’est déroulée rapidement dans un grand plaisir.
De plus, la faculté de rattrapage en faisant trois manches m’a énormément plu. Étant donné que les pointages s’additionnent et les expéditions repartent à zéro, il y a des revirements de situation.
Par contre, j’ai trouvé le jeu plus faible à deux joueurs. Je sentais moins la compétition et la course aux tuiles bonus.
Site officiel – Page BoardGameGeek
Lost Cities : Les rivaux (2018)
Un retour aux sources avec Lost Cities : Les rivaux. Utilisant la mécanique du jeu original, quatre joueurs peuvent y jouer. Il ajoute également la mécanique d’enchères. Combien sommes-nous prêts à payer en pièces d’or pour poursuivre nos chemins ? Le nom du jeu a un double sens. En effet, les joueurs sont des rivaux et le marché de cartes se nomme la rivière.
Un tour de jeu se déroule en deux étapes. Premièrement, il y a la découverte (tourner une carte), puis les enchères. Le vainqueur récupérera autant de cartes visibles au centre de la table qu’il le désire. S’il n’y a pas d’enchère, une autre carte sera découverte.
Mises à part quelques exceptions, la mécanique d’enchères ne me plaît pas du tout. Pour les gens comme moi, il est totalement possible de jouer à Lost Cities : Les rivaux sans les pièces d’or. Ça revient à jouer à la version duel à plusieurs.
Site officiel – Page BoardGameGeek
Pour cet article, une copie du jeu Lost Cities : Les rivaux a été prêtée par Luma.