Le pneu comme on le connait aujourd’hui fut breveté en 1845 par Robert William Thomson, il y en a de toutes sortes et de toutes les tailles, il y a tellement de variétés qu’il en est rendu très complexe de magasiner des pneus à Montréal. Mais une chose est sûre, ils ont tous la même faiblesse, toutes les sortes de pneus sont crevables. Qui n’a jamais eu ou vu quelqu’un avoir une crevaison ? Quel moment malaisant quand on est dépourvu sur le bord de la route. Imaginez-vous avec tout contenu de vottre coffre arrière éparpillé par terre dans le but d’atteindre le pneu de secours qui s’y trouve au fond. Bridgestone a justement voulu remédier à ces événements malencontreux. J’imagine très bien le VP de développement de produit chez Bridgestone pendant un brainstorm ! « Étant donné qu’on ne peut réinventer la roue, réinventons le pneu et faisons en une roue ! ». Comment faire un pneu qui ne peut crever ? Créer un pneu sans air !
Reproduire les coussins d’air « sans air »
Le nouveau concept de pneu consiste en une roue formée de rayons thermoplastiques qui agissent chacun comme des ressorts pour reproduire le même effet d’amortissement qu’un pneu conventionnel. Tous les avantages d’un pneu à air, c’est-à-dire une conduite confortable et douce mais sans l’incertitude d’avoir une crevaison. Présentement, cette roue n’est qu’en essai sur des véhicules industriels à vitesse lente comme des chariots élévateurs afin de prouver son efficacité. Mais si elles passent le test, et que celle-ci se rend sur le marché de l’automobile courante, ce sera un énorme pas pour l’humanité d’un point de vue technologique et écologique. En plus d’enlever l’inconvénient des crevaisons, ces nouveaux pneus sont plus efficaces énergétiquement donc ils réduisent la consommation d’essence des véhicules et encore mieux ils sont faits de matière recyclable, car le thermoplastique est un matériel qui peut être fondu facilement pour ensuite être remodelé en un autre objet pour avoir une toute nouvelle utilité.
Ce genre de roue ferait un tabac si elles font le poids contre les routes Québécoises avec leurs nids de poule et les tempêtes de neige apocalyptiques.