La franchise Gears of War s’est taillée une place de choix auprès des propriétaires de Xbox depuis le lancement du premier titre en 2006. Les jeux se sont toujours démarqués par leur violence brutale, leur histoire prenante et leurs graphiques sensationnels. Le dernier chapitre, Gears 5, continue d’épater visuellement et de fournir une expérience de jeu satisfaisante, mais on aurait apprécié un peu plus de nouveautés au niveau de la jouabilité. Les amateurs de la franchise seront toutefois bien heureux de retrouver la bande des Gears, comme Marcus, James et Kait et le jeu demeure une des meilleures exclusivités pour la console de Microsoft.
Veuillez noter que cette critique concerne uniquement la campagne en solo du jeu. Les différents modes multijoueur seront couverts prochainement dans un autre article.
- Studio de développement : The Coalition
- Éditeur : Xbox Game Studios
- Plateformes disponibles : Xbox One et PC
- Plateforme de test : Xbox One S
- Classement ESRB : M
- Prix : 79,99$ (édition standard), 99,99$ (édition ultime), inclus avec la Gamepass de Microsoft
- Site officiel
L’histoire de Gears 5 se déroule immédiatement après les événements du jeu précédent, Gears of War 4 et se concentre surtout sur le personnage de Kait. L’équipe des Gears doit se rendre dans un laboratoire désaffecté afin de réactiver le Marteau de l’Aube, une arme très puissante, mais instable. Cependant, malgré le succès de leur mission, le groupe reçoit un message qu’une des communautés sur la planète est assiégée par une armée de Locustes. Le joueur prendra le contrôle de différents membres de l’équipe dans une série de missions linéaires, séparées en quatre actes où le but principal est de découvrir le secret derrière les hallucinations dont souffre Kait depuis la mort de sa mère et le lien qui l’unit aux Locustes.
Quiconque a joué à Gears of War 4 sera immédiatement en terrain connu avec Gears 5. Malgré un changement dans le titre, pour cause que la majorité des joueurs appelait déjà la franchise avec seulement le nom « Gears« , la jouabilité est très similaire. Le jeu se joue à la troisième personne où le personnage doit combattre une horde d’ennemis féroces en utilisant au maximum l’environnement pour se mettre à couvert. Les armes reviennent presque toutes, dont la célèbre mitrailleuse jumelée à une scie à chaîne qui est toujours un plaisir à manipuler pour éviscérer ses ennemis. Une nouveauté est le personnage de Jack, un robot multifonctions qui assiste le personnage dans les combats et dans la résolution de puzzles. Les niveaux regorgent d’équipement plus ou moins caché qui, une fois amassé, sert à améliorer les habiletés de Jack. Celles-ci varient d’un flash qui aveugle momentanément les ennemis à un scanner qui dévoile des secrets dans l’environnement. Le joueur peut également mettre la main sur différents objets de collection qui donnent de l’information supplémentaire sur le monde de Gears et son histoire.
La plupart des niveaux du jeu suivent une structure linéaire, avec peu d’options pour sortir du sentier tracé. Cependant, certains endroits sont plus ouverts et offrent la possibilité de compléter des quêtes secondaires qui donneront accès à de nouvelles habiletés pour Jack. Cet environnement ouvert est explorable grâce à un véhicule ressemblant à une motoneige sans moteur propulsée par un parachute. Ce véhicule est un vrai plaisir à manipuler et les environnements sont à couper le souffle par leur beauté.
Parlant de graphisme, la franchise Gears of War a toujours été reconnue pour être une des plus belles sur le marché et ce sixième chapitre ne déçoit pas du tout ! Les personnages sont générés avec un niveau de détails très impressionnants. Non seulement les textures sont-elles sensationnelles, mais les expressions faciales sont d’un réalisme extrêmement élevés. Les différents environnements ne sont pas en reste, avec ses niveaux se déroulant dans des ruines envahies par la végétation et d’autres se situant dans les hautes montagnes, sous la glace et la neige. Les effets visuels, que ce soit les explosions, les combats en arrière-plan ou les différents véhicules, sont tous produits avec soin et très bien animés. Aussi, même lorsque l’action atteint son paroxysme, avec de nombreux personnages à l’écran, la fluidité du jeu reste stable.
Au niveau sonore, le jeu bénéficie d’une superbe trame sonore composée par Ramin Djawadi, celui qui nous a donné les thèmes inoubliables de la série télé Game of Thrones. Pour Gears 5, il mélange les thèmes héroïques pour les scènes de bataille aux musiques douces pour les séquences plus calmes. Les différents acteurs qui prêtent leur voix aux personnages fournissent tous de solides performances avec un juste niveau pour les différentes émotions qu’ils vivent. Enfin, les effets sonores soutiennent vraiment bien l’action à l’écran et donnent au jeu une saveur semblable aux superproductions hollywoodiennes.
La campagne prend une quinzaine d’heures à compléter, tout dépendant si le joueur souhaite dénicher tous les articles de collection et les pièces de rehaussement pour le robot Jack. L’histoire est suffisamment prenante pour tenir le joueur en haleine tout au long de la campagne et les différents revirements de situation sont satisfaisants. Mise à part la jouabilité un peu trop familière, Gears 5 offre une des meilleures expériences en solo sur le marché et se doit d’être dans la collection de tous les propriétaires de Xbox One.
Gears 5
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Superbe
Malgré une jouabilité un peu trop familière, Gears 5 offre toute l'excitation d'une superproduction hollywoodienne.