JK Haru – Sex Worker in Another World est un manga à la thématique plutôt originale ! Je tiens tout de même à avertir les gens que ce manga propose des scènes érotiques et ne peut donc pas convenir à un jeune public. Aussi, certains propos et certaines scènes pourraient choquer les gens un peu plus sensibles. Vous pourrez lire le synopsis du manga un peu plus bas afin de vous faire une idée. Sinon, vous pouvez lire ma critique avant de vous lancer dans la lecture de ce titre très controversé !
- Titre original : JK Haru wa Isekai de Shôfu ni Natta
- Dessin : Yamada J-Ta
- Scénario : Hiratori Ko
- Éditeur VF : Meian
- Année : 2019 au Japon / 2020 en France
- Type : Seinen
- Genre : Drame, Fantastique
- Nombre de tome : 2 (en cours)
Synopsis
Haru Koyama, lycéenne tout à fait lambda, va voir sa vie basculer suite à un violent accident. Ce n’est qu’en rouvrant les yeux qu’elle va se rendre compte qu’elle n’est plus du tout chez elle. La voilà projetée dans un autre monde régi par un système patriarcat. Ne possédant aucune stats particulières, la jeune fille se retrouve à devoir travailler au Chat Bleu Nocturne, un bar, aussi connu pour être une maison de passe où chacun peut assouvir ses fantasmes…
Critique
Ce qui m’a charmée avec JK Haru – Sex Worker in Another World, c’est son résumé et sa thématique originale. Nous sommes plongés dans un isekai où le sexisme est maître. Un isekai est un sous-genre de la fantasy japonaise dont l’intrigue tourne autour d’un protagoniste qui est transporté ou réincarné dans un monde parallèle. Dans cette oeuvre, nous suivons le quotidien d’Haru Koyama qui sera totalement bouleversée le jour où elle décèdera dans un violent accident. Elle sera réincarnée dans un monde fantasy où les femmes ne vivent pas. Elles y survivent.
Dans ce monde, les femmes n’ont que trois possibilités. Elles peuvent devenir prostituées, esclaves ou prêtresses. Néanmoins, afin de devenir prêtresse, il faudra avoir des capacités spéciales acquises à la naissance. De plus, ces femmes dépendront tout de même des hommes afin de se déplacer. Au final, être une femme, dans ce monde, n’est vraiment pas idéal. Dans notre société, le sexisme existe déjà, mais dans cet univers, il est exagéré à un extrême. Nous réalisons donc l’ampleur de la gravité.
Généralement, les isekai sont peu originaux. C’est ce qui est bien avec ce manga. Cette fois-ci, c’est original et percutant ! Nous suivons Haru Koyama, une jeune femme forte qui fera tout ce qui est en son pouvoir afin de survivre dans ce monde de fous. Par la force des choses, elle deviendra une fille de joie dans l’auberge du Chat Bleu Nocturne. Tout cela, dans l’unique but de survivre.
Certains passages sont parfois difficiles à lire. Le sexisme n’est pas une thématique très joyeuse, surtout lorsqu’elle est poussée à l’extrême comme dans JK Haru – Sex Worker in Another World. Néanmoins, avec un personnage fort comme Haru Koyama, on ne peut qu’être empathique. Malgré sa minorité, elle s’adaptera au mieux afin de ne pas flancher dans ce monde et ce, malgré les choses qu’elle devra faire afin d’avancer.
« Ce monde ne me laisse pas le choix. La seule chose que je peux faire, c’est de me prostituer. »
Conclusion
La protagoniste est attachante et la thématique, bien que dure, est très intéressante. Ce monde rempli de sexisme m’intrigue et j’ai hâte de voir comment Haru Koyama parviendra à avancer dans cet univers patriarcal. J’aime beaucoup l’histoire. C’est original ! Je précise toutefois de nouveau que cette histoire ne s’adresse qu’à un public mature. Parfois choquant, JK Haru – Sex Worker in Another World est, malgré tout, un titre à découvrir.
J’aime
- La forte personnalité d’Haru Koyama
- Le fait que le manga transmette un message important
J’aime moins
- L’âge de la protagoniste
La copie de JK Haru – Sex Worker in Another World a été prêtée par Anipassion-J.
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JK Haru - Sex Worker in Another World
Texte, narration et scénario
Graphisme
Impression générale
Intéressant !
JK Haru - Sex Worker in Another World nous plonge dans un univers parallèle où le sexisme est maître. Les femmes n'y sont que des objets qui tentent de survivre.