CPU WARS : Le jeu de cartes où le processeur est le héros !

Envie de passer une soirée geek avec vos semblables et échanger sur des choses typiquement nerds ? Pourquoi ne pas jouer à CPU WARS ? Vous pourrez ainsi aiguiser vos connaissances techniques des processeurs produits depuis les 40 dernières années et tenter de gagner le plus de cartes possible pour remporter la partie ! Personnellement, j’adore les spécifications, et celles des processeurs me fascinent, j’étais très content de pouvoir essayer CPU WARS !

En fait, il y a deux versions du jeu CPU WARS : Volume 1.0 The Battle of the Desktops et Volume 2.0 The Battle of the Servers. Vous aurez compris qu’il s’agit de variantes et que l’un est spécifique aux processeurs d’ordinateurs de bureau tandis que l’autre est orienté vers l’unité centrale de traitement des serveurs. L’un et l’autre sont amusants, en fait il s’agit du même jeu, un jeu de cartes basé sur le principe Trump, c’est comme la bataille qu’on jouait quand on était petit.

Comment on joue au juste ?

C’est effectivement le même principe que le jeu de cartes la Bataille. On sépare le paquet de cartes en piles égales en fonction du nombre de joueurs. Chaque joueur n’a accès qu’a la première carte de la pile et celle-ci doit battre la carte des autres joueurs. Pour gagner, le joueur qui débute peut choisir la catégorie (parmi les 8 inscrites sur la carte) dans laquelle il croit que son processeur est le meilleur.

Les catégories

La flèche indique si la valeur doit être plus ou moins élevée que les autres pour gagner. Le fait de choisir à chaque fois une catégorie peut ralentir le jeu et même parfois sembler répétitif. Si nos cartes sont des processeurs plus anciens, une des seules manières de gagner est l’année d’introduction. Pour palier à ce problème, un dé D8 vendu en option (si vous être en train de lire ces lignes il y a de fortes chances que vous en ayez déjà un !). Ainsi le D8 choisira pour vous l’une des huit catégories au hasard.

Le joueur gagnant la manche ramasse toutes les cartes en jeu. S’il y a égalité lors d’une manche, on laisse les cartes au centre de la table et le joueur à gagner la prochaine main remporte le tout. La partie prend fin lorsqu’un joueur a toutes les cartes du jeu.

Notez que le Volume 2.0 The Battle of the Servers contient des cartes spéciales, les boosters, qui apportent chacune leurs améliorations dont l’overclocking et l’upgrade, pour ne nommer que celles-là.

Design

Les cartes sont de bonne qualité et leur design est superbe ! Le dos des cartes est recouvert du logo CPU WARS tandis que sur le côté qui nous intéresse, il y a une photo du processeur, deux ou trois lignes de texte avec un fait sur ce processeur ainsi que les 8 catégories et leur valeur. Le petit texte de faits vous proposera une information parfois méconnue sur le processeur en main. On peut apprendre que la série K6-2 d’AMD, grâce à ses bonnes performances, son prix raisonnable et le jeu d’instruction 3DNow !, a fournit les revenus nécessaires à AMD pour lancer la gamme Athlon.

Il est bon de noter que le dos des Volumes 1.0 The Battle of the Desktops et Volume 2.0 The Battle of the Servers sont identiques, donc les cartes peuvent très bien se mélanger ensemble pour créer un plus gros paquet et ajouter plus de bonheur technique au jeu ! Pour quoi ne pas faire un combat de SPARC T5 vs Intel Core i7 ! :P

Combien ça coûte une bataille de processeurs ?

Pas trop cher ! Chaque paquet de CPU WARS est 10$ US, tandis que le Dynamic Duo (les deux volumes) est 17$ US. Ajoutez un dé D8 pour 1$. Pour moins de 20$ US, vous pourriez avoir du plaisir avec les informations techniques des processeurs, qu’est-ce que vous attendez ?

Verdict

CPU WARS est un jeu de carte simple pour s’amuser entre geeks, du moment que les joueurs apprécient moindrement les processeurs, ou bien qu’ils aient envie d’en apprendre davantage sur ces unités centrales de traitement. On pourrait facilement y passer plusieurs heures à s’amuser, mais je ne crois pas que c’est un jeu qu’on peut jouer et rejouer sur une base quotidienne.

Je vous confirme que certaines personnes ne sont pas aussi passionnées par les données techniques (ou le côté historique) des différents types de processeurs ; c’est à rien n’y comprendre !