Borderlands 2 nous relance dans l’univers de Pandora, où une autre voûte a été découverte à la suite des événements du premier Borderlands. Est-ce que ce deuxième opus saura survivre aux attentes mises en place par son prédécesseur ?
Fiche Technique
Console(s) | PC, Xbox 360, PS3 |
Nombre de joueurs | 1-4 joueurs (4 en ligne) |
Développeur | Gearbox Software |
Éditeur | 2k Games |
Date de sortie | Depuis le 18 septembre 2012 |
Prix de détail suggéré | 59.99$ |
ESRB | M pour adultes |
Une combinaison gagnante
Borderlands, premier du nom, innovait par ses graphiques et sa jouabilité hors de l’ordinaire, il y a de cela déjà quelques années. Puis, Gearbox ramenait la franchise super lucrative le 18 septembre, au grand plaisir des fans. Ils nous offrent la même formule gagnante pour être une franchise à succès : un engin optimisé, toujours en forme même après trois à quatre ans, de nouveaux personnages, de nouveaux types d’armes offerts, de nouveaux pouvoirs, un scénario principal beaucoup plus présent et qui se tient cette fois-ci !
Mais… est-ce assez ?
Pire qu’un jeu de la série NHL
Ou Call Of Duty, à vous de choisir. À l’exception de la performance qui est excellente, le reste est vraiment trop familier. Les quêtes ont certains éléments de difficulté ajoutés, comme d’éliminer des ennemis en utilisant seulement des attaques de mêlée, enflammer certains monstres avant de les éliminer pour qu’ils soient comptabilisés pour une quête ou d’autres petits éléments de ce genre, mais les quêtes sont comme le premier. Ensuite, le jeu amène des améliorations du côté des véhicules qui sont les bienvenues. De nouvelles armes, de nouveaux looks, de nouvelles formes, mais franchement ce sont les armes qui font la différence de ce côté. Les graphiques sont toujours du même style, mais c’est l’équivalent de la jouabilité de NHL ; c’est l’élément qui doit revenir chaque année.
Malgré le scénario amélioré, l’histoire est facilement négligeable. Après l’introduction au jeu faite par l’un des nombreux cl4p-tr4p de ce monde, une majorité des quêtes sont données par radio, avec une petite image du personnage qui fait la demande en haut à droite de l’écran. Bref, cela incite une attitude « mais donne-moi ta quête que je puisse continuer à trucider des gens sans raison particulière ! »
Donc, on tue des monstres, on oublie les personnages rapidement (à part pour les introductions explosives de certains et de la carrure d’une certaine mécanicienne), le tout seulement pour avoir des améliorations mineures au niveau de la jouabilité.
Financement et valeurs sûres
Ensuite, Gearbox a décidé d’ajouter une nouvelle monnaie d’échange dans le jeu, pour éviter de se servir de l’argent. Ce qui nous amène à un nouveau problème ; l’argent ne sert à rien. Les améliorations sont maintenant achetées en échangeant un métal, l’Iridium. Ce dernier peut être échangé pour de plus grandes réserves de munitions et de grenades. Donc, en résumé, étant donné le roulement rapide d’armes dans le jeu, l’argent ne vaut pas la peine d’être dépensé. Il n’y a rien d’autre à acheter que des armes ou des boucliers, finalement. On donne un énorme pourboire à une dame du premier jeu et le reste, ben on l’enterre dans le sol en arrière d’une bâtisse et on l’oublie !
Une des choses que Borderlands 2 fait bien, c’est les participations éclair (« caméos »). Minecraft,Donkey Kong, une arme à feu qui agit comme un vibrateur (c’est une arme qui va extrêmement bien avec la personnalité de la personne qui vous le donne), les tortues ninjas, Facebook, Seul au monde, tout y passe dans ce jeu ! Certains sont vraiment bien cachés, d’autres sont assez évidents, mais tous sont amusants à voir ! Le jeu a au moins 20 participations éclair différentes à trouver, sans compter les blagues hilarantes et autres éléments humoristiques dans lesquels Borderlands excelle.
Puis, vient l’élément qui aurait dû changer : les talents. Les talents sont des points à mettre chaque niveau qui améliore le dégât ou la « survabilité » du personnage en ajoutant un effet quelconque aux actions que le jeu vous offre. Malheureusement, encore une fois ils sont mal pensés. Certaines habiletés ressemblent, par exemple, à la rage de Brick de Borderlands 1, comme le gunzerking de Salvador. Moins d’adaptation est nécessaire du côté développement et l’effet est également beaucoup moins important sur le jeu. Dans le premier, j’aurais questionné l’utilité de Bloodwing, l’oiseau de Mordekai (le tireur d’élite), ici, c’est Zér0 qui me porte à me questionner. Il y a, dans ses talents, la possibilité de jouer pratiquement uniquement en mêlée. Par contre, les contrôles ne sont pas adaptés pour ce genre de combat, et l’animation de l’attaque en mêlée n’est pas altérée par les talents, donc elle donne toujours le sentiment de n’être qu’une attaque secondaire. Même en tentant de changer les contrôles pour pouvoir attaquer plus aisément, l’action est aussi liée à celle de regarder dans le rétroviseur quand on est dans un véhicule, donc aucun moyen d’avoir des contrôles vraiment pratiques pour un style de combat de mêlée.
Bref, j’ai toujours cru que Bordelands aurait beaucoup à gagner d’ajouter plus qu’une habileté d’action, comme ils les appellent, mais même dans le deuxième jeu, on obtient une seule habileté qui n’est pas toujours utile pour notre style de jeu, ou qui nous semble décevante.
Devriez-vous l’acheter ?
Non
Borderlands 2 est la suite d’un jeu qui a souvent été renommé le Diablo des jeux de tir (« first person shooter »). Cependant, j’ai trouvé que le premier avait TELLEMENT de potentiel non exploité. Par exemple, un fusil est une des choses les plus personnalisables au monde. Pourquoi ne pas ajouter cette fonction ? D’autant plus que, souvent, une bonne arme a une visée horrible et donc même avec des statistiques incroyables, on a tendance à passer à côté de ces armes. Ensuite, plusieurs habiletés d’actions. La tourelle du commando ne vous semble pas très bonne ? Pourquoi ne pas ajouter une attaque aérienne, ou un drone, ou autre chose plus excitant ? !
Donc, je ne peux recommander le jeu dans son état présent pour 60 $. Vous devriez le voir comme une expansion et non comme un jeu complet, parce qu’il n’améliore rien. Une des raisons pour laquelle les NHL vendent à ce prix est le fait que les saisons en ligne vont avoir une plus grande population au début du cycle de vie du jeu que dans 3 ou 6 mois. Par contre ici, nous parlons d’un multijoueurs à 4 personnes, avec un cycle de vie défini. Même système de talent, mêmes habiletés décevantes, mêmes problèmes avec les armes à feu, je ne crois pas du tout que ce jeu mérite un prix de 60 $, ni une attente de 3 ans. Attendez qu’il tombe 20 $, on en reparlera à ce moment.
Entre les 2, à 20$, on achète le 1er ou on attend le 2e? La différence visuelle vaut-elle la peine d’attendre la baisse de prix?
Bonjour Pascal,
Entre les deux je dirais d’acheter le premier, parce que le deuxieme se base -fortement- sur les personnages du premier pour l’histoire, les blagues et tout. Specialement si pour 20$ tu peux avoir une version « Tout DLC inclu » ca serait encore mieux, mais j’irais definitivement avec le premier, puis ensuite penser si on veut vraiment jouer plus de la meme chose :)