Mario Kart fut longtemps une série de choix pour les fans de Nintendo, un jeu de course avec notre plombier favori impliquant des items qu’on peut utiliser pour nous ou pour balancer dans la tronche d’un ennemi. Les courses deviennent chaotiques et réellement difficiles à prédire. Encore aujourd’hui, Mario Kart est une des franchises de course qui a créé son propre genre avec plusieurs autres qui ont suivi son chemin sans vraiment émuler son succès. Tout particulièrement les classiques que fut Mario Kart 64 et Mario Kart DS. Une grande lignée avec une réputation en or, mais est-ce que Mario Kart 7 va pouvoir surpasser ses prédécesseurs ou simplement faire la même chose ?
Fiche technique :
Développeur : Nintendo
Éditeur : Nintendo
Support : Depuis le 04 décembre 2011 sur la Wii.
Type : Jeux de course.
Nombre de joueurs : 1 à 8 joueurs
Multijoueur : Oui, Local et En Ligne
Langue : Anglais et français et plusieurs autres
En bref :
On retrouve Mario et sa bande dans un autre tournoi de go-kart pour probablement savoir qui est le meilleur conducteur. Mais cette fois-ci, c’est différent, alors que le chaos se passe dans les airs, sur la terre et sous l’eau. 16 nouvelles pistes de course sont disponibles ainsi que 16 pistes rétro pour un total de 32 pistes de course disponibles.
Graphisme :
Je n’irai pas par 36 chemins, le jeu est beau. C’est un vrai plaisir de courser dans les nouvelles et les anciennes courses de la franchise. Les textures sont jolies et le flot de la course est fluide. Souvent lors des départs, j’avais peur pour la console et les ralentissements graphiques, mais en rien la console n’a souffert. Même les pistes Wii semblent presque fidèles à la console sur télévision.
Le détail des bolides et des pilotes est bien défini, quoique simpliste, mais c’est ce qui fait le charme de la série. La palette de couleur est dans ce qu’on connait de Mario Kart, des couleurs vives et rien ne ressemble à du HD brun. On reconnait les éléments facilement et le tout est reconnaissable. On n’est pas allé chercher loin dans la réinvention, il n’y en a aucune à ce niveau.
Durée de vie :
Le jeu en mode un joueur vous occupera facilement un bon 6 à 7 heures de votre temps, histoire de débarrer toutes les nombreuses pièces de voitures et les personnages. Mais la vraie durabilité de vie du jeu vient du mode multijoueurs qui reprend ce que son prédécesseur au DS avait laissé en donnant le mode en ligne pour entrer en compétition avec sept autres personnes dans plusieurs modes de jeux. Le mode local permet la même chose, mais entre 8 amis dans un réseau fermer. Chaque course est différente et chaque résultat est rarement le même avec les items. Bref, du Mario Kart comme on le connait.
Jouabilité :
Malheureusement, là où le jeu reluit le moins est malheureusement la jouabilité en général. Nintendo a joué la carte conservatrice car en tant que telle, le jeu ne réinvente absolument rien. On en reste encore avec deux nouveaux items, de nouveaux pilotes et de nouveaux bolides disponibles, mais en somme toute, le jeu n’innove pas. Prenez note, ce n’est pas nécessairement mauvais, le jeu reste amusant et intuitif, mais il serait bon de voir à quel point on peut apporter de nouveaux éléments comme « Mario Kart : Double Dash ! » avait apporté avec son nouveau mode multijoueurs absolument intéressant.
L’aéroplane et le mode sous-marin est tellement peut présent et impacte très peux le jeu, quoi que amusant à utiliser jusqu’au moment où entre en mode 150cc. Les personnages contrôler par le jeu en monde 1 joueur triche encore une fois, accélère magiquement lorsqu’ils sont derrière vous et la bonne vieille excuse classique de Mario Kart qu’on perd la course de manière frustrante à cause qu’une carapace de tortue bleue bien placée vous empêche de gagner, on a l’impression que les 7 joueurs sur la piste son contre vous et non contre l’un et l’autre. Bref, inutilement frustrant.
Contrairement à son prédécesseur au DS, la seule manière d’identifier, qui n’est plus via des icônes personnalisées, est via votre Mii sur votre 3DS et votre surnom attitré. Un peu dommage quant à moi, mais le multijoueur reste intéressant en ligne. Plus vous gagnez de victoires, plus vous gagnez des points VR qui change la donne avec qui vous ferez face et donne un « aperçu » du niveau du joueur contre lequel vous jouer. Il est aussi possible de jouer à d’autres modes que la course en multijoueurs, qui vous permettent de faire les bons vieux combats de ballons, collecter des sous le plus rapidement possible. Encore une fois, rien de nouveau à ce niveau.
Musique :
Un aspect quelque peu secondaire, la musique et sonorité du jeu est notable sans plus, les musiques son amusante et intéressante et ajoute quelque peu une trame pour l’ambiance de chaque course. Les sons sont facilement identifiables pour qu’est-ce qui va probablement vous ramasser dans l’arrière-train bientôt, quand vous entendez un avertissement comme une ligne engagée, vous savez qu’une carapace de tortue bleue s’en vient et vous pouvez faire très peu de choses pour la contrer si vous êtes premier !
Petit fait intéressant à noter, lorsque vous tombez en première place, la musique d’ambiance de la piste va changer pour un rythme quelque peu plus endiablé pour vous donner un moment d’intensité additionnel.
Verdict : 7.5/10 :
Lorsqu’on regarde les multiples aspects qui font la franchise de Mario Kart, soit les items, les pistes de courses trop folles, les pilotes plus loufoques et le multijoueur qui reste toujours roi, on remarque rapidement qu’elle est dans une base bien établie. Malheureusement, elle souffre du complexe des pantoufles trop confortables et semble refuser de risquer le renouveau et d’apporter une nouvelle essence qui est pourtant horriblement demandée par plusieurs.
Mais il reste que Mario Kart 7 n’est probablement pas une révolution et ni un flop littéral, il reste un jeu absolument amusant à jouer à plusieurs et sera probablement le jeu multi-joueurs par excellence pour la console portable de Nintendo. Évitez juste de trop jouer seul, la frustration arrivera trop rapidement.
Osssssti que tu as raison pour les carapaces bleues qui nous trichent dans la face rendu à la ligne d’arrivée.