**Avertissement : Cet article peut contenir des spoilers **
Mercredi soir dernier, j’ai assisté à l’avant-première du nouveau film de Tim Burton. Inspiré d’un feuilleton télévisé américaine trop vieille pour que je puisse l’avoir vu, je ne peux donc vraiment pas comparer le film à son inspiration.
L’histoire commence en 1752. Barnabas Collins (Johnny Depp) est un riche homme qui vit dans un énorme manoir tout en ayant un contrôle absolu sur la ville de Collinsport. Ce dernier succombe aux plaisirs de la chair avec sa concierge Angelique Bouchard (Eva Green). Follement amoureuse, Angelique lui demande s’il l’aime. Malheureusement, il lui dit qu’il n’a aucun sentiment pour elle.
Lors d’un baiser de Barnabas à sa douce moitié, Angelique voit le tout et devient colérique. Elle lance un sort sur la douce de Barnabas qui se lance du haut d’un précipice. En larmes, Barnadas finit lui aussi au fond du ravin. Par contre, ce dernier survit. Angelique eu le temps de l’ensorceler pour qu’il devienne un vampire. Déterminée à le faire souffrir, cette dernière enterre Barnadas dans un cercueil.
Par pur hasard, presque 200 ans plus tard, en 1972 le cercueil se fait déterrer et Barnabas fait la découverte de ses petits enfants qui vivent dans son manoir. Elizabeth Collins Stoddard (Michele Pfeiffer), maître du manoir, lui présente sa petite famille ainsi que le psychiatre, Docteur Julian Hoffman (Helena Bonham Carter).
Dès le début, nous faisons la connaissance de plusieurs personnes qui n’ont pas réellement une grosse importance dans le film. Bizarrement, certain de ceux-ci ont chacun un bout plus important qui arrive soudainement comme si c’était lancé à la « va vite » parce que Tim Burton ne savait pas comment amener le tout.
Les années 70 sont bien représentées par les costumes, les cheveux et le décor, mais les acteurs et même les figurants ne sont pas crédibles. Ils n’ont pas ce « je ne sais quoi » que l’on voit dans les vrais films de cette époque.
Il y a plusieurs scènes de la fin qui m’ont fait penser à des bouts de la fin de Beetlejuice ! Un point que c’était peut-être trop…ou pas assez ? !
Michelle Pfeiffer est sûrement une de mes actrices préférées. Par contre, son personnage étant froid et pas très « expressif » ne lui donne pas vraiment la chance d’avoir un rôle inoubliable.
Il me prit du temps pour reconnaître Helena Bonham Carter. A-t-elle prit du poids ? Bref, son rôle de psychologue aurait pu être un peu plus exploité.
Johny Depp se prête encore bien à son personnage. Son maquillage, pas sa coupe de cheveux, lui donne vraiment des airs de Victor Van Dort dans La Mariée Cadavérique.
Celle qui perce le plus l’écran est sans nul doute Eva Green par son émotion (on dirait qu’il n’y a que elle qui en a dans tout le film) et par la force de caractère de son personnage. Il est vraiment étrange à quel point celle-ci m’a fait penser quelque fois à Anne Hathaway. En mieux. Tellement que c’est elle que j’aurais vouloir voir en femme chat dans The Dark Knight Rises ! Vous verrez pourquoi !
Bref, à mon avis, ce n’est pas le meilleur film de Tim Burton. Il est trop facile pour des acteurs d’avoir l’air bête. Que les personnages des films d’animation de Burton soient dans cet état, ok. Sauf que dans des films avec de vrais humains, je m’attends à un peu plus d’émotions. Du moins, Tim a quelques films à son actif qui possèdent un peu plus « d’âme ».
Dark Shadows est quand même une bonne comédie. De là à dire que les fanatiques de Tim Burton aimeront le film, ça c’est à eux de voir…
Dark Shadows dans les salles de cinéma dès aujourd’hui.