Mufasa : Le Roi Lion, majestueusement Milele !

Nous avons eu le grand bonheur d’accepter l’invitation de Disney afin d’assister au visionnement de presse du film Mufasa : Le Roi Lion quelques jours avant sa sortie officielle dans la salle IMAX du Cinéma Cineplex Forum et VIP de Montréal. Nous avons été accueillis comme des rois avec un généreux buffet pour le petit déjeuner avant la séance. Cinq ans après la version en prises de vues réelle du classique Le Roi Lion, ce tout nouveau long métrage a été réalisé par Barry Jenkins, récipiendaire de trois Oscars. Alliant des techniques cinématographiques de prises de vues réelles et d’images photoréalistes générées par ordinateur, nous écoutons Rafiki nous raconter la légende de l’ascension improbable du roi bien-aimé des Terres des Lions, en présentant Mufasa, un lionceau orphelin, et Taka, un lion sympathique et héritier d’une lignée royale à Kiara, la fille de Simba et Nala.

Milele

Signifiant éternité en swahili (langue africaine), nous partons à l’aventure avec les héros dans leur quête vers Milele. En cours de route, ils feront la rencontre de personnages marginaux.

Un petit coup de nostalgie

Je me souviens en 1994 de la sortie du long métrage d’animation Le Roi Lion et, malgré mon jeune âge, je savais qu’il allait marquer l’histoire du cinéma. À l’époque, j’avais fait un voyage scolaire à Euro Disney en France et partout, il n’y avait que des peluches de Simba et Nala. Maintenant que je suis « grande », je sais qu’il s’agit d’un grand chef d’œuvre et qu’il restera à tout jamais parmi mes trois films préférés. J’ai regardé la cassette vidéo jusqu’à usure complète, puis j’ai fait partie des premières à me procurer le DVD en octobre 2003. J’étais toute excitée, Zazu avait une nouvelle chanson !

Les grandes questions

Faites-vous partie de ceux qui, comme moi, se demandent comment Mufasa est devenu roi et, surtout d’où vient le surnom de Scar ? Pourquoi est-il vilain ? Est-il jaloux du pouvoir de son frère ? C’est bien plus profond que ça et Mufasa : Le Roi Lion éclaire nos lanternes.

Surtout, la grande question en tête des réfractaires :  est-ce que tout le jus de la saga a été tiré ? Après tout, il y a eu l’original en 1994, Le Roi Lion 2 : La Fierté de Simba (1998), Le Roi Lion 3 : Hakuna Matata (2004), la série animée et les courts métrages.

Voici ce que j’ai pensé du film Mufasa : Le Roi Lion.

Mufasa : Le Roi Lion, l’antépisode d’un chef d’oeuvre

• Studio : Walt Disney Pictures
• Réalisateur : Berry Jenkins
• Scénario : Jeff Nathanson
• Distribution originale anglaise : Aaron Pierre (Mufasa), Kelvin Harrison Jr. (Taka), Tiffany Boone (Sarabi), Kagiso Lediga (Jeune Rafiki), Preston Nyman (Zazu), Mads Mikkelsen (Kiros), ThandiweNewton (Eshe), Lennie James (Obasi), Anika Noni Rose (Afia), Keith David (Masego), John Kani (Rafiki), Seth Rogen (Pumbaa), Billy Eichner (Timon), Donald Glover(Simba), Blue Ivy Carter (Kiara), Braelyn Rankins (Jeune Mufasa), Theo Somolu (Jeune Taka), Folake Olowofoyeku, Joanna Jones, Thuso Mbedu, Sheila Atim, Abdul Salis, Dominique Jennings, and Beyoncé Knowles-Carter (Nala)
• Genre : Aventure
• Durée : 118 minutes
• Date de sortie : 20 décembre 2024
• Classement : général
• Musique originale de : Lin-Manuel Miranda
• Page officielle du film

L’histoire

Un jour de tempête, Nala et Simba confient leur petite lionne à Rafiki le temps de veiller aux affaires du royaume. Tentant de rassurer la princesse complètement effrayée, le grand sage lui raconte l’histoire de son grand-père Mufasa. Victime d’un accident en bas âge, il est malheureusement devenu orphelin et, à peine sauvé d’une mort certaine, il se retrouve seul à mille lieues de la maison.

C’est alors qu’il fait la rencontre d’un lionceau de son âge nommé Taka, héritier d’une lignée royale. Considéré comme un marginal par le roi, il est élevé avec les lionnes de la meute. Un jour, pour leur propre sécurité les frères de coeur partent en voyage et un groupe extraordinaire se forme au cours de leurs nombreuses péripéties. Condamnés à travailler ensemble pour échapper à un ennemi menaçant, leurs liens sont mis à l’épreuve.

Les prises de vue

Les images ont à couper le souffle. Afin de mieux réaliser les progrès technologiques entre les deux films, j’ai visionné celui de 2019 dans la soirée de la veille. Je suis à même de constater l’amélioration dans les traits et l’expression des émotions des animaux. Tout au long de Mufasa : Le Roi Lion, j’ai eu envie de caresser les lions. Ils avaient l’air si doux ! Je veux un lionceau de compagnie !

Bien que je n’aie jamais visité l’Afrique, j’ai fait un court voyage de deux heures à partir de la toute dernière rangée de l’immense salle IMAX avec aucun autre spectateur autour de moi. C’était quasi irréel.

La musique originale

Si vous avez lu quelques autres de mes chroniques cinématographiques, vous savez que, pour moi, la musique est un personnage principal invisible et son choix est tout aussi important, sinon plus, que le jeu des acteurs. Tout en respectant l’œuvre de Hans Zimmer et les chansons d’Elton John et Tim Rice des autres films, la touche de Lin-Manuel Miranda apporte un vent de fraicheur.  J’avais découvert cet compositeur dans le film Encanto (2021) à travers des vers d’oreille tels que « Ne parlons pas de Bruno » puis dans La Petite Sirène en prises de vues réelles. C’est d’ailleurs en effectuant quelques recherches pour cet article que j’ai appris qu’il avait également signé les chansons du le premier Moana en 2016 (voir mon avis sur Moana 2).

La petite ritournelle « Il vit en toi » est omniprésente et les nouvelles chansons m’ont fait danser sur mon siège. Depuis le visionnement du film, j’ai écouté la trame sonore à de nombreuses reprises, dont en écrivant ces lignes, et mon avis reste le même.

Quelques petites réserves

Puisque nul n’est parfait, j’ai trouvé qu’il y avait moins d’humour dans l’histoire de Mufasa : Le Roi Lion que dans les autres films de la saga. Cela est dû au fait que Timon et Pumbaa n’en font pas partie intégrante. Certes incontournables, ils font quelques apparitions sans toutefois rien n’apporter à l’intrigue.

En conclusion

Si je ne devais qu’utiliser un seul mot pour décrire mon expérience du film Mufasa : Le Roi Lion, je choisirais « majestueux ». Je n’ai nullement eu l’impression que cette histoire était de trop et je retournerai assurément le voir pendant le congé des fêtes, en version québécoise pour faire plaisir à mes « ado-geeks ».