Prévue en trois tomes, Le Mur est une bande dessinée française issue d’une histoire d’Angoine Charreyron, surtout connu dans le milieu du cinéma. Le tout a ensuite été scénarisé, dessiné et mis en couleur par Mario Alberti. Il s’agit d’ailleurs de la première œuvre en solo de ce dernier. Bref, je remercie Hachette Canada pour l’opportunité m’a été donnée de découvrir cette œuvre. Je suis ravie de pouvoir vous présenter le premier tome de cette bande dessinée dans cet article !
- Titre : Le Mur
- Éditeur : Glénat
- Scénariste : Antoine Charreyron et Mario Alberti
- Dessinateur : Mario Alberti
- Coloriste : Mario Alberti
- Date de sortie : 16 mars 2020
Résumé
Dans un futur post-apocalyptique, le monde n’est que ruines et désolation. La civilisation n’est plus et l’humanité vit de pillages et de bidouille, s’organisant en villages de fortune ou en caravanes d’épaves vrombissantes où la brutalité fait société. Dans cet enfer, Solal, jeune et habile réparateur, fait ce qu’il peut pour protéger sa sœur Eva atteinte d’une grave maladie respiratoire. Mais alors que leur réserve de médicaments s’épuise, ils n’ont plus qu’un seul espoir : se rendre au « Mur », une gigantesque enceinte imprenable et gardée par de monstrueux robots. À l’abri y vivrait une communauté de gens puissants, protégée du reste du monde, avec toutes les ressources nécessaires à leur survie… Mais qui sait ce qui se cache véritablement à l’intérieur ?
Critique
Nous nous retrouvons dans un univers post-apocalyptique dans lequel nous sommes directement plongés sans tourner autour du pot. Le monde est en ruine. La Méditerranée est totalement asséchée. Un mur à la réputation d’être infranchissable y trône désormais. Les médicaments manquent, tout comme la nourriture. L’humanité est devenue un peu sauvage et tous tentent de survivre comme ils le peuvent. C’est la loi du plus fort. L’entraide est d’ailleurs devenue une denrée rare. On suit donc l’histoire de Solal et de sa petite sœur. Ceux-ci espèrent une vie meilleure à Eden.
Ce que l’on remarque d’emblée, c’est que Solal et sa sœur sont les seuls personnages attachants de l’histoire. Les autres personnages sont plus sauvages et fous. Ils se sont adaptés à ce monde de brutes et en sont eux-mêmes devenus. Bref, le frère et la sœur sont à la recherche de médicaments pour la plus jeune. Apparemment, il n’y en a plus de ce côté-ci du mur. Leur seul espoir est donc de traverser l’immense fortification qui leur permettrait de rejoindre un monde où les médicaments ne seraient pas totalement disparus. Ainsi, Solal serait en mesure de sauver sa petite sœur. Le problème, c’est que cette mission est loin d’être un jeu d’enfant…
L’action est décidément au rendez-vous dans ce premier tome. Alors que le frère et la sœur rencontreront la bande du Bastard, ils seront aussitôt projetés dans une opération plus que délicate. D’ailleurs, pour les connaisseurs, l’univers me rappelle grandement Mad Max.
Au niveau du dessin, c’est un régal pour les yeux ! Les scènes tout comme les effets de lumière sont jaunes, rappelant la sécheresse du monde post-apocalyptique dans lequel se heurtent nos héros. Les personnages sont réalistes et les décors sont sublimes. Le rebondissement final était à la hauteur et me donne envie de découvrir la suite de cette trilogie qui s’annonce captivante. Cela laisse présager une suite très intéressante ! Je suis charmée.
« — Et pourquoi je te ferais pas sauter la tête avant de récupérer ton sac, gamin ?
— Parce qu’on espère tous qu’il reste un peu de bonté en ce monde ? »
Mon verdict
Cette trilogie mettant en scène deux enfants essayant de survivre dans un monde de brutes m’a véritablement charmé. L’histoire est prometteuse et en plus, j’ai toujours été une amatrice des univers post-apocalyptiques alors bien sûr, cette série tombe dans mes cordes ! Mario Alberti met donc magnifiquement en scène l’histoire d’Antoine Charreyron. Ses dessins sont magnifiques et vont parfaitement avec l’ambiance du premier volume. La fin est originale et le retournement de situation promet une suite intéressante ! Je risque de surveiller cette série prometteuse de très près.
J’aime
- Les dessins qui sont sublimes
- Le retournement de situation final
J’aime moins
- Le fait qu’il y ait pas de temps mort et qu’on ne prenne pas tout à fait le temps de développer les personnages
La copie de Le Mur Tome 1 a été offerte par Hachette Canada.
Le Mur - Tome 1 : Homo Homini Lupus
Texte, narration et scénario
Graphisme
Impression générale
Vivement la suite !
De l'action ? En veux-tu, en voilà !