Cruella

Découverte Roman : La Jeunesse de Cruella

Je pense qu’il est bien de préciser que ce roman s’adresse à un public plus jeune que pour le film Cruella qui abordait les mêmes thèmes de manière un peu plus crue. Il s’agit d’un roman jeunesse inspiré du film du même nom. Je remercie, encore une fois, Hachette Canada, qui m’a permis d’écrire cet article.

  • Titre original : La Jeunesse de Cruella
  • Scénario : Maureen Johnson
  • Éditeur VF : Hachette
  • Date de sortie : 8 septembre 2021
  • Nombre de tome : 1
La Jeunesse de Cruella
Il s’agit de la couverture du roman : La Jeunesse de Cruella de Maureen Johnson.

Résumé

Estella a 12 ans lorsqu’elle arrive à Londres. Orpheline, elle est recueillie par Horace et Jasper, qui lui apprennent à voler pour survivre. Mais désormais âgée de 16 ans, Estella rêve de devenir styliste et de changer de vie… Et si sa rencontre avec Magda et Richard, des jumeaux richissimes, lui permettait de réaliser son rêve ?

Critique

Comme indiqué sur la quatrième de couverture de La Jeunesse de Cruella, ce roman est inspiré du film Cruella. Néanmoins, dès les premières lignes, il n’est pas difficile de constater que l’histoire a été adaptée à une clientèle plus jeune : les adolescents. L’histoire se déroule vers la fin des années soixante à Londres. L’héroïne est une jeune orpheline de seize ans qui rêve de devenir styliste et de changer de vie. En arrivant à Londres, celle-ci n’a que 12 ans. Fraîchement orpheline, elle fait alors la rencontre de Jasper et Horace qui lui apprendront à voler pour survivre.

En entamant la lecture de ce roman, on comprend que l’auteure s’écarte rapidement de l’histoire du film, créant ainsi une toute nouvelle aventure pour notre petite Estella. L’histoire est plus colorée, plus adaptée aux adolescents. Un été, elle fait la rencontre de deux jeunes héritiers riches qui vont devenir ses amis. Avec leur aide, elle connaîtra la gloire et l’amour auprès d’un charismatique musicien populaire. Superficialité, trahison, vanité, beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman jeunesse. Finalement, on s’éloigne énormément du film Cruella dont est censé être inspiré ce roman. Elle conserve toutefois son envie de devenir styliste.

Comme dans le film, Cruella désire se venger. Néanmoins, cela ne sera jamais réellement mis à l’œuvre. Après tout, il s’agit d’un roman jeunesse. C’est toutefois décevant puisque le film est, lui, basé presque entièrement sur la vengeance qu’elle désire du plus profond de son être. L’horrible baronne n’est pas présente et encore moins les dalmatiens. En fait, il ne reste que très peu de choses venant du film. Malheureusement, ce volume nous offre donc très peu de rebondissements. Les adolescents aimant le chaos, la mode et les histoires d’amour seront, quant à eux, ravis de lire cette histoire. Sans aucun doute, j’ai largement préféré l’adaptation au cinéma de Cruella. Ce roman est certes pour les adolescents, mais il est beaucoup trop coloré et surtout trop éloigné de l’œuvre originale.

« Promettre d’être sage ? Quelle idée saugrenue… Je suis Cruella. Je suis née brillante, née méchante, et peut-être un peu démente.  »

Conclusion

Complètement différent du film du même nom, ce roman est toutefois plutôt divertissant. Un peu trop coloré à mon goût, j’ai tout de même adoré apprendre à connaître cette version d’Estella et de Cruella. Malgré un début un peu ennuyeux, l’intrigue prend doucement place et enfin, ça devient intéressant. Il ne s’agit toutefois pas d’une lecture qui m’a marquée. Ce n’est pas non plus un coup de cœur, mais cela demeure une bonne lecture pour passer le temps. Cela dit, j’ajouterais que les dernières pages nous laissent un peu sur notre faim. Une suite est-elle prévue ?

J’aime

  • Le personnage chaotique qu’est Cruella

J’aime moins

  • Le fait que ce soit beaucoup moins sombre que le film
  • Les premiers chapitres qui sont longs à se mettre en place

La copie du roman : La Jeunesse de Cruella a été offerte par Hachette Canada.

La Jeunesse de Cruella

Texte, narration et scénario
Impression générale

Agréable

Une bonne petite lecture pour passer le temps, mais qui n'est pas du tout à la hauteur du film.

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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