À l’ère des jeux de société, tout ce qui est ludique est très populaire. Pour les hyperactifs comme Martin Foucault, propriétaire du Déserteur, les jeux de société, ça ne bouge pas assez. Il avait besoin de plus. C’est lors d’un voyage à Prague que Martin et sa famille ont eu l’idée de lancer un jeu d’évasion, après en avoir essayé un pour la première fois. Peu de temps après, ils ouvraient les portes du Déserteur, sur le chemin Gascon à Terrebonne.
Un jeu d’évasion familial
Le mot qui nous vient en tête pour parler du Déserteur : familial. Pas parce que le jeu est facile, oh non ! Plutôt parce qu’on y est accueillis comme des membres de la famille dès qu’on y met les pieds. C’est normal, puisque Déserteur est une initiative familiale. En effet, Martin, sa femme et leurs deux enfants sont chacun actionnaires à 25 % de l’entreprise familiale. Leur objectif ? Nous divertir, tout simplement.
Notre expérience
Dès notre arrivée, on sent l’énergie positive qui règne au Déserteur. Les membres de l’équipe sont souriants et dynamiques et nous avons été accueillis à bras ouverts par Martin. Il nous a expliqué très clairement le déroulement du jeu et on a pu se lancer dans la gueule du loup, ou plutôt… dans la tente. Nous avions en effet choisi de faire l’essai de la salle Camping Ginette.
Pour la plupart des membres de notre groupe, il s’agissait de notre deuxième expérience de jeu d’évasion à vie, et autant au Déserteur. Nous avions précédemment essayé la Salle Mystère… sur laquelle je ne peux rien vous dévoiler, bien sûr. Dans les deux salles, il ne nous manquait que quelques minutes pour nous évader. Dans chaque salle, il y a des tonnes d’énigmes à résoudre et des tonnes de cadenas à déverrouiller. Vous ne trouverez jamais un code écrit quelque part. Il faut toujours se creuser le coco en équipe pour résoudre un puzzle qui vous donnera la réponse. Vraiment, on est absorbés par le jeu et on ne voit pas le temps passer.
Heureusement, à la fin, si on n’a pas réussi, on se fait expliquer la solution aux énigmes non résolues. Ce fut notre cas, et on a eu bien du plaisir à en discuter en mangeant une crème glacée à quelques minutes de là. En effet, même si les salles du Déserteur sont climatisées… notre cerveau avait besoin de se refroidir un peu !
Qu’est-ce qui distingue le Déserteur des autres jeux d’évasion ?
Au Déserteur, votre groupe n’est jamais jumelé avec un autre. Vous restez en famille ou entre amis pour essayer de relever le défi. Aucune connaissance spécifique n’est requise. Savoir lire, compter et écrire est suffisant. Aussi, on en a pour notre argent. Pas question d’être sortis en 20 minutes alors qu’on s’attend à une activité d’environ une heure. Le meilleur temps de la salle que nous avons essayée est de 47 minutes. N’hésitez pas à demander des indices, c’est ce qui rendra votre expérience profitable. Vaut mieux se rendre plus loin dans le jeu que rester coincés sur une énigme. Pour ça, il faut laisser notre orgueil à la porte… et se laisser emporter par le jeu !
Les salles et leurs tarifs
Plusieurs scénarios sont disponibles. Pour les adultes, le tarif est de 23$ plus taxes pour une salle de 60 minutes et 29$ plus taxes pour une salle de 90 minutes. Ces tarifs s’appliquent lorsqu’on joue à trois joueurs ou plus. Pour jouer en duo, c’est un peu plus onéreux, et attendez-vous à ce que ça soit aussi un peu plus difficile. Plus on est de fous, plus on rit… et plus on réussit !
Fait intéressant, vous pouvez jouer gratuitement le jour de votre fête, en étant accompagné de trois personnes ou plus qui paient leurs entrées. Justement, je vais noter ça à mon agenda pour mon prochain anniversaire ! Vous pouvez également vous procurer des chèques-cadeaux pour offrir à votre geek préféré(e).
Un concours
Sur la page Facebook du Déserteur, vous courez la chance de gagner l’entrée dans une salle pour votre équipe de cinq personnes. Le tirage aura lieu le 9 septembre. Parlez-en à vos amis et à votre famille !
Pssst ! Une nouvelle salle s’ajoutera bientôt !
Merci à Martin Foucault du Déserteur pour l’opportunité de tester la salle Camping Ginette.