La gardienne des concubines nous transporte dans l’ombre dorée de la cour impériale chinoise, là où chaque sourire cache un poison, chaque alliance un piège. Yuran, marchande avisée de 28 ans, quitte sa vie tranquille pour endosser le rôle périlleux de gardienne des concubines. Adapté du light novel de Aki Shikimi et illustré par Shiori Hiromoto, ce manga mélange romance, intrigue de cour et enquête, tout en laissant entrevoir une héroïne plus stratégique qu’elle n’en a l’air.
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- Dessin : Hiromoto Shiwori
- Scénario : Shikimi Aya
- Éditeur VF : Mana Books
- Année : 2025
- Type : Shojo
- Genre : Romance, Historique
- Nombre de tomes : 2 (en cours)
- Critiques : Tome 03

Synopsis
28 ans, un commerce familial florissant et une réputation discrète : l’avenir de Yuran semble tout tracé. C’était sans compter les manigances de l’empereur et de ses hommes… Devenir une femme de cour ? Plus facile à dire qu’à faire. Gérer les missives empoisonnées, les tentatives d’assassinat ou encore le mari qu’on lui a assigné, tout en veillant sur les concubines du palais : c’est tout un art ! C’est toutes ses compétences en diplomatie que Yuran va devoir déployer dans sa nouvelle vie au palais…
Mon avis
Avec La gardienne des concubines, on plonge dans les coulisses étouffantes d’un palais impérial où chaque sourire cache une trahison. Les deux premiers tomes installent un drame historique d’une rare intensité, mêlant politique, sensualité et survie dans un monde où les femmes doivent manier la ruse autant que la grâce pour ne pas être écrasées.
L’héroïne, une ancienne esclave devenue gardienne du harem, est un personnage à la fois fort et vulnérable. Sa lucidité face à la cruauté du système contraste avec la naïveté ou la manipulation de celles qu’elle protège. On la suit dans un univers de hiérarchie, de secrets et de faux-semblants où chaque regard est une arme. Le scénario jongle entre une forte tension psychologique et de nombreux moments de tendresse inattendus créant ainsi une atmosphère aussi élégante que suffocante.
Ce qui frappe, c’est la justesse avec laquelle le manga dépeint la condition féminine dans un monde d’apparences. Les thèmes de domination, de loyauté et de dignité traversent chaque scène sans jamais tomber dans le mélodrame gratuit. Les dialogues, eux, subtils et lourds de sous-entendus, donnent du relief à chaque interaction.
« Un marchand ne travaille pas que pour son profit. Contenter ses clients est la véritable mission d’une entreprise. C’est ça ma fierté en tant que marchande. »

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Les Carnets de l’Apothicaire , Le palais des assassins, La Servante de l’Empereur et Remède Impérial – L’étrange médecin de la cour qui sont également des mangas historiques se déroulant dans un palais impérial.
J’aime
- Les dessins élégants
- L’héroïne qui est adulte, intelligente et nuancée
- L’univers de cour impériale riche, plein de tensions, de secrets et d’intrigues bien ficelées
J’aime moins
- Le rythme un peu lent des premiers chapitres
La copie du manga La gardienne des concubines a été offerte par Interforum Canada.
La gardienne des concubines
Texte, narration et scénario
Graphismes
Impression générale
Super !
Il est difficile de se démarquer avec ce type d'univers qui revient constamment dernièrement. Néanmoins, j'ai bien apprécié ma lecture de ces deux premiers tomes.
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