Fan de jeux d’énigmes et d’aventure, j’ai essayé un jour la démo d’un « petit jeu » qui s’appelait Limbo. Impossible d’arrêter après le premier niveau, j’ai immédiatement téléchargé le jeu complet et je n’ai vraiment pas été déçu !
J’aurais souhaité des dizaines de niveaux supplémentaires alors en cherchant des jeux similaires, je suis évidemment tombé sur Inside qui a tout autant capté mon intérêt. En apprenant que le principal concepteur de ces deux derniers était la même personne, je n’avais dorénavant besoin d’aucune autre raison que de voir le nom de Jeppe Carlsen sur un prochain titre de jeu pour vouloir en faire l’acquisition.
Cette fois-ci, le concepteur nous transporte dans un univers très différent. Pour commencer, le jeu se déroule dans un environnement semi-3D, c’est à dire avec la vue à 45 degrés, avec tout un monde à explorer… je dirais même, plusieurs mondes !
Cocoon a été deux fois en nomination lors des Games Awards 2023 et a remporté le lauréat dans la catégorie « meilleur premier jeu indépendant ». Voyons voir ce que j’en ai pensé.
- Studio de développement : Geometric Interactive
- Éditeur : Annapurna Interactive
- Plateformes disponibles : Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series, PC
- Plateforme de test : Nintendo Switch
- Classement : E enfants et adultes
- Prix : 32.99$
- Date de sortie : 29 septembre 2023
- Site officiel du jeu
Scénario
L’histoire débute immédiatement suite à la métamorphose de notre personnage, un mignon petit coléoptère à l’apparence semi-humaine, semi-scarabée tout frais sorti de son cocon. Notre ami se retrouve sur une planète où il se frayer un chemin au travers des canyons en activant divers mécanismes et plateformes mobiles. Pas trop difficile jusqu’ici, mais déjà très addictif ! La vie semble paisible en ces lieux, mais on découvre rapidement sur notre chemin un genre de vaisseau à l’apparence d’un cocon, ainsi que des traces sur le sol partant de celui-ci jusqu’à une grande porte scellée.
Semble-t-il que nous ne sommes pas seul ! Impossible de passer pour l’instant, nous poursuivons notre route jusqu’à une plateforme qui une fois activée, s’avère être un portail menant à l’extérieur du monde dans lequel nous nous trouvons ! J’ai cru qu’on allait me demander de choisir entre la pilule rouge et la pilule bleue ! Pour faire un parallèle avec notre monde réel, imaginez-vous traverser une porte qui vous ferait sortir de notre dimension et voir notre univers tout entier à l’intérieur d’un orbe déposé devant vous sur un socle.
Se retrouvant cette fois-ci dans le monde des mondes, un endroit beaucoup moins paisible, nous arrivons face à face avec le passager du cocon aperçu non loin de là, une entité maléfique qui s’est emparée de l’orbe et qui se nourrit de son énergie ! Notre premier boss s’enfuit à l’intérieur de l’orbe, nous laissant derrière dans cette matrice ténébreuse bio-robotisée.
Après avoir attrapé cet univers sur notre dos, nous poursuivons cette fois notre route jusqu’à trouver une autre plateforme qui inversement à la première, nous dévoile un petit bassin contenant un fluide à la couleur de l’orbe qui nous permet de retourner à l’intérieur de celui-ci. De retour dans la sphère, on se retrouve de nouveau face à la porte qui est cette fois-ci grande ouverte, nous invitant clairement à un combat sans merci contre l’envahisseur.
Jouabilité et mécaniques
Analyse et habileté sont requises pour vaincre l’extraterrestre et une fois le travail accompli, l’orbe retrouve toute son énergie et nous permet de progresser là où on ne pouvait pas passer avant !
Sachant que chacun des orbes possède un pouvoir différent nous menant à des voies nouvellement accessibles, cela m’a rappelé un peu Metroid (par exemple quand on revient au début pour ouvrir la porte qu’on ne pouvait pas franchir car on n’avait pas encore les missiles.)
Certes, comme dans n’importe quel jeu, il y a un objectif principal à atteindre, mais il est parfois possible de choisir quelle direction prendre en premier, avec chacune des énigmes différentes à effectuer. Ce qui nous permet de décider par quel secteur on veut commencer, et qui rend le jeu beaucoup moins linéaire.
J’ai trouvé que l’univers du jeu n’était pas trop vaste pour rien et le personnage se déplace quand même assez rapidement, ce qui rend l’exploration agréablement possible. En effet, on n’a pas à se déplacer inutilement durant plusieurs minutes avant de se rendre dans un endroit ou bien devoir rebrousser chemin face à un cul-de-sac.
Difficulté
Le jeu n’est pas trop difficile, mais la complexité vient du fois que l’on progresse en parallèle dans différents mondes et que l’un interagit avec l’autre. Il m’est arrivé de me gratter la tête à quelques reprises pour me sortir de certaines situations. En effet, les énigmes sont souvent liées à des mécanismes dans l’environnement et le réalisme de la loi de la physique est très présent.
Graphismes et bande sonore
Mon avis
Pour conclure, je peux dire honnêtement que j’ai grandement apprécié le jeu. Que ce soit pour la satisfaction de résoudre un casse-tête, ou simplement de me vider la tête des tracas quotidiens, mon petit explorateur a vraiment réussi à me désennuyer durant plusieurs heures et a fait de ce jeu un incontournable pour moi. J’aime bien aussi les « gros jeux » mais de temps en temps, pas de dialogue, pas de flèche de quête, pas de pages d’inventaire, ni tutoriel qui me dit quoi faire pendant la moitié du jeu, non ! Je cherche, je comprends, je résous ! J’adore !
J’aime
- L’aspect de revenir dans les mondes précédents avec une nouvelle capacité ouvrant de nouvelles voies
- La petite addiction qui pousse notre curiosité à ne plus être capable d’arrêter de jouer
- Les interactions fluides avec l’environnement
- La musique relaxante entièrement fusionnée au scénario
J’aime moins
- La fréquence d’images parfois saccadée
- La durée de vie un peu courte si on joue vite
La copie de Cocoon a été fournie par Nintendo.
Cocoon
Scénario
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Un incontournable !
Avec ses casse-têtes à résoudre, ses beaux graphismes et sa musique relaxante, Cocoon est parfait pour s'évader et passer un bon moment. On lui pardonne assurément ses quelques ralentissements.