Durée : 92 minutes
Date de sortie : 25 octobre 2013
Classification : Coté R 13 ans et plus
Évidemment, c’est un film qui vient de la troupe de Jackass, donc ne vous attendez pas à un chef d’œuvre cinématographique ! Le principe est un hybride entre un film normal et une téléréalité. Le film est sous forme de scripts et de coups montés et les rôles sont tenus par les acteurs, mais évidemment le jeune garçon de 8 ans, Jackson Nicoll, sait très bien que c’est Johnny Knoxville qui est déguisé en grand-père. Ce qui est intéressant, c’est que l’équipe de Jackass a gardé leur touche de ridicule en public. Donc, les acrobaties et mauvais coups sont également préparés, mais les gens autour et le public ne savent pas ce qui se passe.Donc, le duo hétéroclite se voit obligé de parcourir les États-Unis en faisant des mauvais coups sur le passage. Le jeune garçon ne fait pas grand-chose, causant plutôt quelques malaises à des gens innocents ou servant à faire un ou deux mauvais coups avec Knoxville. J’ai été surpris de voir que le groupe s’est retenu pour les blagues vulgaires, optant plutôt pour un jeu d’acteur où le grand-père est extrêmement pervers et tente de séduire tout ce qui bouge, plutôt que d’aller avec des blagues « pipi caca ». Il y en a, mais elles sont bien placées. Pour une ou deux blagues de ce genre, on peut les passer sous le silence. Malheureusement, le script est très simple et la majorité des meilleurs coups sont drôles plus pour les réactions des gens ou l’effet de surprise que les coups eux-mêmes.
Les autres films Jackass étaient drôles pour les coups et les cascades incroyables, mais comme le personnage limite un peu ce qu’ils peuvent faire, il n’y a rien de vraiment spectaculaire qui ferait que le film vaut la peine d’être vu deux fois. Ce que j’ai vraiment aimé par contre, ce sont les arrangements que l’équipe et les recherchistes ont faits pour bien faire tomber les gags. Par exemple, faire participer le petit fils dans un concours de « Beauty Pageant », alors qu’une petite fille qui a gagné plus de 1000 événements s’y trouve, question de bien faire contraste entre ceux qui s’y investissent vraiment et le duo grand-père/petit-fils. Un autre excellent exemple est la scène où le père signale qu’il ne prend son fils que pour l’allocation familiale, devant un groupe de motards, les Guardians of Children, groupe qui soutient les enfants en difficulté. Ce sont les petites touches qui ajoutent au malaise.