Il est grand, il est musclé, il est fort, il est courageux et surtout, il est la loi. Le juge Dredd en mode »le glaive et la balance du futur » débarque sur nos écrans le 21 septembre 2012.
Réalisé par Pete Travis (Endgame), Dredd 3-D est basé sur un personnage de la bande-dessinée britannique 2000AD (1977). Le juge est déjà apparu dans un film de 1995 avec Stallone dans le rôle titre (qui malheureusement il avait reçu des critiques plutôt négatives).
C’est Karl Urban qui interprète Dredd. Enfin on voit pas mal juste son menton. Pour les curieux, en vrai il ressemble à ça :
Nous sommes dans un huit-clos gigantesque, un édifice totalement confiné à la Die Hard I… mais dans le futur… et avec un John McClane très bien chaussé. Dredd et sa cadette doivent arrêter une trafiquante de drogue et ses complices.
Tout d’abord un avertissement : âmes sensibles, s’abstenir ! Dredd-3D est un film TRÈS violent. Corps dépecés, mutilés en slow motion, blessures en gros plan. C’est une belle boucherie du début à la fin. Là j’ai une petite pensée pour la vieille madame à côté de moi qui a frôlé la crise cardiaque (elle ne savait pas ce qu’était le film en entrant) (je ne crois pas qu’elle ira voir la suite, si suite il y a).
Outre la violence omniprésente, Dredd 3-D brille par son esthétisme. Les personnages sous l’emprise de la drogue sont filmés en slow motion, à travers un filtre brillant : zen. Pensez à la fameuse scène de Trainspotting mais avec un juge sans merci à vos trousses.
J’ai été agréablement surprise par le film. Un bon suspense, de l’humour par-ci par là, de superbes plans. Si vous n’êtes pas sensibles à la vue du sang, allez-y !