The Predator est le quatrième film de la franchise qui a débuté en 1987 et qui mettait alors en vedette Arnold Schwarzenegger. Cette nouvelle mouture se veut être un hommage au film original, tout en le mettant au goût du jour. Le résultat final est un film d’action correct, mais qui souffre d’un sérieux trouble d’identité entre l’horreur, la science-fiction et l’humour.
- Studio : 20th Century Fox
- Réalisateur : Shane Black
- Acteurs : Boyd Holbrook, Olivia Munn, Trevante Rhodes, Jacob Tremblay, Yvonne Strahovski
- Cote de la Régie du cinéma du Québec : 13 ans et plus
- Site officiel
L’histoire
Alors qu’il est en mission au Mexique afin d’éliminer un groupe de criminels, le tireur d’élite Quinn McKenna (Boyd Holbrook) est témoin du crash d’un vaisseau spatial. Une fois sur les lieux de l’accident, il met la main sur un étrange casque, ainsi qu’un bracelet métallique futuriste. Au même moment, une créature translucide apparaît et parvient à éliminer les coéquipiers de McKenna. Ce dernier arrive à fuir après avoir utilisé le bracelet, qui s’avère être une arme, contre la créature. Quelque temps plus tard, la biologiste Casey Bracket (Olivia Munn) est appelée par l’armée qui l’assigne à un laboratoire ultra-secret qui contient la créature extraterrestre afin qu’elle puisse l’étudier.
McKenna a été arrêté par ses supérieurs pour désertion et se trouve au même endroit que Bracket. À bord d’un autobus pour prisonniers, il fait la connaissance d’un groupe composé d’autres prisonniers qui sont tous victimes de différents troubles psychologiques. Alors que la bataille fait rage entre les deux « prédateurs », ainsi que les membres de l’armée, les prisonniers parviennent à fuir en compagnie de la biologiste. Ils feront équipe afin de remettre la main sur l’équipement pris au premier extraterrestre que McKenna a fait parvenir à son ex-femme (Yvonne Strahovski) et qui a attiré l’attention de son fils autiste (Jacob Tremblay).
Un film inégal
The Predator débute en force avec des scènes d’action brutales où le sang et les viscères font bon ménage. Cependant, le film balance constamment entre l’horreur, l’action et l’humour, ce qui donne en fin de compte un rythme plutôt inégal. Certaines blagues sont réussies, comme celles échangées entre les prisonniers, mais elles finissent par être lassantes. Plusieurs clins d’oeil sont faits au film original, comme des répliques sensiblement différentes qui feront sourire les amateurs de longue date. La surutilisation de jurons risque toutefois d’offenser plusieurs spectateurs.
Les effets spéciaux sont également très variés. Les maquillages des prédateurs sont tout simplement magnifiques, on croit sincèrement qu’il s’agit de véritables extraterrestres. À l’autre extrême, les images de synthèse numériques sont de pauvre qualité. Les séquences utilisant un écran vert sont très évidentes.
Le réalisateur du film, Shane Black, est évidemment un adepte de la franchise, mais il était également de la distribution du film original où il incarnait le rôle de Rick Hawkins. Parlant de distribution, les acteurs font un très bon travail avec un script qui varie en qualité. Le jeune Jacob Tremblay accomplit un excellent travail dans le rôle d’un jeune autiste.
The Predator est en salle depuis le 14 septembre en version régulière et IMAX.
The Predator
Performance des acteurs
Scénario
Photo, ambiance, effets spéciaux
Musique
Inégal
The Predator est un film souffrant d'un trouble d'identité entre l'horreur, l'action et l'humour.