LG Rolly Keyboard : la mobilité avec peu de compromis

Depuis que j’utilise des appareils mobiles, téléphone ou tablette, j’ai toujours été déçu par les claviers Bluetooth portatifs qu’il y avait sur le marché. Du clavier en néoprène flexible n’offrant pas la sensation adéquate au mini clavier avec des touches trop petites pour être vraiment efficace, d’aucuns ne me donnaient envie de me le procurer. Mes critères étaient pourtant simples : une sensation tactile près du clavier physique standard et un rangement facile.

C’est lors de ma dernière visite au kiosque de LG lors du CES de 2016 que j’ai enfin trouvé le produit qui semblait répondre à mes deux critères : le LG Rolly Keyboard. Ce clavier portable , constituer de 5 sections rigides attachées ensemble chacune par une bande flexible permettant de former un prisme à base carrée avec les 4 sections de touches enroulées sur les quatre cotés de la section contenant la pile et les composants de communication. Dès mon retour de Vegas, je m’en suis procuré un. Un petit problème, ce produit n’est pas officiellement disponible au Canada, mais il me fut possible de le commander via un site américain ayant un portail canadien pour 135$ CA.

D’entrée de jeu, je dois dire que j’aime le look épuré de l’appareil (largeur 26,3 cm, hauteur 2.5cm, profondeur 2.5cm). En déballant le clavier, on cherche un peu comment dérouler ce dernier avant d’apercevoir une petite flèche grise qui montre le coté libre. En déroulant l’appareil, on constate 4 rangées de touches de type “island” (désolé, je n’ai pas trouvé la traduction française pour ce terme) d’une bonne dimension, soit 14 mm par 13mm pour les touches principales. Derrière la section de communication, on découvre les deux languettes pliables qui servent de support pour l’appareil mobile ainsi que la section où la pile, une simple pile AAA, est insérée. Les quatre sections de touches se fixent à la section de communication par des extrémités aimantées ce qui rend l’appareil solidaire lorsqu’il est enroulé et qui évite l’ouverture accidentelle. L’appareil s’active et se connecte automatiquement dès que la dernière section s’ouvre. L’appariement au téléphone fut assez simple et il est même possible de le faire avec deux appareils à la fois. On peut ainsi utiliser le clavier avec son téléphone et sa tablette en même temps, simplement en appuyant sur une touche fonction pour changer d’appareil.

Mon premier test à été celui d’effectuer des opérations standard en ligne de commande sur un serveur, question de voir si je pouvais être vraiment plus efficace qu’avec le clavier logiciel de mon téléphone.  Il en ressort que le Rolly Keyboard est pour moi le compagnon idéal de l’application client SSH de mon téléphone. Par la suite, j’ai tenté de rédiger du code pour une application sur laquelle je travaille. C’est à ce moment où j’ai constaté les quelques lacunes du clavier.  En fait, la principale lacune est l’accès aux touches « Échappement » et « Supprimer ». Comme ces touches sont primordiales au sein de plusieurs applications, leur accès difficile découlant de la nécessité de faire une combinaison avec la touche « Fonction », rend moins fluide la rédaction. Il aurait été vraiment intéressant de pouvoir reprogrammer les touches du clavier en fonction de notre utilisation personnelle.

Enfin, j’utilise le Rolly Keyboard régulièrement lorsque je dois effectuer une opération sur serveur à la volée. Il est toujours avec moi lorsque je ne suis pas au travail, car il me permet, avec mon téléphone, de toujours être prêt en cas de problème.  Je ne peux pas affirmer que ce clavier me rend autant productif qu’avec mon ordinateur portable, toutefois, il est de loin l’appareil de sa gamme qui me permet de m’en rapprocher le plus.

On aime :

• La dimension des touches
• L’utilisation d’une pile standard AAA

On aime moins :

• La disposition de certaines touches importantes
• Le prix