Demandez à votre gamer favori quel sujet est saturé sur le marché des jeux vidéo et probablement qu’il vous dira que les jeux de zombis font légion. En effet, massacrer des hordes de morts-vivants est presque rendu banal aujourd’hui tellement on a de choix différents. Sans se démarquer énormément de ses pairs, le jeu Nearly Dead : Live and Let Die offre une variante intéressante qui jumelle le jeu de zombis avec les « rogue like » similaire à Vampire Survivors. À petites doses, le jeu saura vous divertir et passer un bon moment.
- Studio de production : Mono Software, Inc
- Éditeur : Mono Software, Inc
- Plateforme de test : PC
- Prix : 8,99$
- Site officiel
- Page Steam
Les journées dans le monde de Nearly Dead se suivent et se ressemblent. Du lever au coucher du soleil, les habitants y vivent une brève période d’accalmie où ils peuvent se fabriquer des armes. Une fois la nuit tombée, c’est un véritable combat pour la survie qui s’enclenche alors que des hordes de zombis envahissent le petit patelin en quête de chair fraîche. Cependant, même si les braves humains parviennent à éliminer leurs ennemis, ce n’est que partie remise car le cycle jour-nuit se répétera. Ils auront un peu de temps pour explorer les régions qui entourent leur bastion afin d’y trouver des ressources qui leur seront précieuses.
À première vue, Nearly Dead : Live and Let Die ressemble énormément au très populaire Vampire Survivors, comme il a été mentionné plus haut. Vous contrôlez un petit personnage dans un environnement aux graphismes primitifs où il devra affronter une horde d’ennemis de plus en plus féroces jusqu’au moment où, immanquablement, il viendra à trépasser. Le joueur pourra alors choisir un nouveau personnage et reprendre la lutte à nouveau.
Le jeu se contrôle exclusivement avec une combinaison clavier et souris, il n’y a pas de support pour une manette. Cela est curieux, car les mécaniques du jeu seraient mieux adaptées à ce support. On se déplace avec les touches classiques WASD et on vise et tire avec la manette. Une manette à deux leviers ferait un meilleur travail, espérons que les développeurs ajouteront cette option avec une mise à jour prochaine.
Le joueur a toujours à sa disposition trois emplacements pour y équiper une arme. La première est réservée aux armes de base, comme une épée ou un pistolet. Ces armes causent des dommages mineurs, mais elles demeurent toujours disponibles et ne manquent jamais de munitions. Les deux autres emplacements peuvent être remplis avec des armes spéciales qui sont beaucoup plus puissantes, mais qui ont une utilisation limitée. On y retrouve des mitrailleuses, des lance-flammes ou une chaîne mécanique qui nous permet de foncer dans le tas en causant des dommages importants.
Chaque partie est divisée en journées où le danger des zombis va en grandissant, mais qui donnent accès à des armes, de la protection ou des accessoires de plus en plus efficaces. Une particularité intéressante est qu’il est possible de simplement reconstruire une arme qu’on a en main pour renflouer ses munitions. Il est donc important de bien utiliser les ressources amassées sur les cadavres de zombis afin d’être le mieux préparés.
Des environnements variés, mais une jouabilité répétitive
Après avoir survécu une nuit complète, le jeu vous demandera de choisir entre plusieurs endroits à visiter comme un supermarché abandonné ou un avant-poste militaire. Chacun a un certain niveau de danger, mais plus ce dernier est grand, plus les récompenses seront généreuses. On passe d’une pièce à une autre en dévalisant les étagères et les caisses à la recherche de ressources, d’armes et d’accessoires. L’inventaire des personnages est plutôt limité, ce qui demande souvent de faire des choix entre des produits qui renfloueront leur vitalité et des armes diverses qui pourraient faire une différence entre la vie et la mort.
Si les périodes de combat sont amusantes, elles finissent rapidement par devenir répétitives. Les zombis ont bien évidemment une intelligence limitée qui leur fait uniquement se précipiter vers le joueur en troupeau. Il y a bien sûr des variantes, comme des zombis qui crachent du sang et des versions géantes qui disposent d’une jauge de vitalité démesurée. Aussi, le jeu offre un mode multijoueur coopératif, mais mes expériences avec ce dernier n’ont pas été très concluantes. Le jeu semble souffrir de plusieurs problèmes techniques qui rendent les sessions en ligne plutôt instables. Il y a déjà quelques correctifs pour régler certains problèmes, mais il en reste encore une bonne quantité.
En conclusion, sans être très original, Nearly Dead : Live and Let Die offre un style de jeu amusant, en autant qu’on y passe un cours laps de temps à la fois et en mode solo, du moins pour l’instant. Le prix du jeu est tout à fait acceptable pour la quantité de contenu qu’on y trouve. Espérons seulement que les problèmes au niveau du multijoueur seront réglés rapidement.
J’aime
- Le côté mignon des graphismes ;
- L’amusement à petites doses ;
- Le sentiment de progression.
J’aime moins
- Les nombreux problèmes techniques, surtout au niveau du multijoueur ;
- La jouabilité répétitive ;
- Les graphismes souvent trop sombres.
La copie de Nearly Dead : Live and Let Die utilisée pour cette critique a été fournie par Mono Software Inc.
Nearly Dead : Live and Let Die
Graphismes
Bande sonore
Jouabilité
Durée de vie
Amusant, mais répétitif
Reprenant le genre surutilisé du jeu de zombis, Nearly Dead : Live and Let Die demeure un bon petit passe-temps