Les suites de films de superhéros ont la vie dure. Réussir un deuxième ou un troisième film après un succès est un contrat difficile à remplir, surtout quand les attentes créées par le premier opus sont élevées.
J’ai adoré le premier Kick-Ass et son concept tournant autour de cette simple constatation : dans la vraie vie, si tu essaies d’être un superhéros, tu vas te faire péter la gueule et mourir. On avait fait le tour du sujet dans ce film, et je me demandais comment le deuxième pouvait demeurer tout aussi intéressant sans devenir redondant.
Eh bien, Kick-Ass 2 est une suite réussie ! Toujours aussi drôle, aussi sanglant – notre cher Dave se fait autant tabasser – et qui conserve toutes ces références sur le monde de la bande dessinée. La distribution rayonne : Jim Carrey et Christopher Mintz-Plasse (le méchant Motherfucker !) sont merveilleux dans leurs rôles. Et que dire de Mother Russia, référence directe au personnage de Bruno dans The Dark Knight Returns ! S’il y en a une qui botte des derrières, c’est bien elle.
Qu’en est-il de Hit-Girl, me demandez-vous ? Elle a pour ainsi dire son propre film d’ado à l’intérieur du film. Mindy passe la majorité du film en quête d’identité et à se battre contre les véritables supervilains du vrai monde : les méchantes filles du secondaire ! Et sa vengeance sera douce… À ce propos, puis-je laisser un message à l’équipe des effets spéciaux ? Quand il y a une joke de diarrhée, arrangez-vous pour que ça ressemble à ce que ça doit ressembler. Je n’en dirai pas plus, et vous aurez été prévenus, chers lecteurs !
Malgré le fait que Kick-Ass 2 traite l’histoire de Kick-Ass et de Hit-Girl séparément pour la majorité du film, le tout reste cohérent et bien unifié. Certes, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il était meilleur que le premier, mais il vaut vraiment la peine d’être vu.
Je donne un bon 8 à Kick-Ass 2, considérant ce qui se fait dans l’univers des superhéros, et surtout, des suites de films de superhéros.
Alors, n’attendez plus, et allez le voir dans un cinéma près de chez vous !