Indiana Jones and the Great Circle – Une expérience cinématographique presque parfaite !

On a tous un héros fictif favori, que ce soit un personnage de film, de jeux vidéo ou de bande dessinée. Pour moi, celui qui a toujours eu la première place est Indiana Jones, le célèbre archéologue et aventurier. Peut-être est-ce dû à ma passion pour l’histoire ou simplement car il a une part de réalisme, après tout, il ne finit pas une aventure sans quelques éraflures et hématomes. C’est donc avec beaucoup d’attentes que j’ai commencé à jouer au tout dernier jeu vidéo qui le met en vedette, Indiana Jones and the Great Circle. Est-ce que le jeu a réussi à combler mes attentes ? La réponse est « oui, et plus encore ! ».

• Studio de développement : MachineGames
• Éditeur : Bethesda Softworks
• Plateformes disponibles : Xbox Series X/S et PC (PS5 à venir au printemps 2025)
• Plateforme de test : Xbox Series X
• Classement ESRB : T
• Prix : 89,99$ (inclus dans la Game Pass)
• Site officiel
• Page Steam

Cette aventure débute en 1937 et se déroule donc entre les films Les Aventuriers de l’arche perdue et Indiana Jones et la dernière croisade. On y retrouve Indy toujours en professeur d’archéologie dans un collège de Connecticut, quand survient un cambriolage dans une salle d’exposition. Un mystérieux géant s’est enfuit avec la momie d’un chat trouvée en Égypte. Indiana Jones devra à nouveau se coiffer de son célèbre fedora et s’armer de son fidèle fouet avant de se lancer dans une nouvelle aventure remplie d’action, de dangers et de vilains méchants Nazis.

Sa mission l’entraînera des rues du Vatican remplies de membres des chemises noires de Mussolini, aux pyramides d’Égypte, aux sommets escarpés de l’Himalaya et dans la jungle de l’Asie du Sud-Est. Chaque section du jeu contient des sections ouvertes où il est possible d’explorer, trouver des artéfacts cachés et compléter des missions secondaires. Ceux qui aiment accomplir toutes les tâches qu’un jeu peut offrir en auront pour des dizaines d’heures à parcourir chaque recoin de la carte pour une porte secrète ou un campement abandonné qui peut contenir des documents les menant à une tombe perdue dans les sables du Sahara.

La vue du jeu est à la première personne pour la majorité du temps. Cela nous donne vraiment l’impression d’incarner le célèbre personnage. La plupart des combats se font à mains nues ou en utilisant divers objets de l’environnement comme des marteaux, des matraques et même des brosses de bain. Le jeu favorise une approche furtive, car Indiana Jones est loin d’être un super-héros invincible. Les ennemis sont pour la majorité des soldats Nazis à la solde d’un rival de Indy. Si leur intelligence artificielle laisse parfois à désirer, ils compensent cela par leur nombre élevé. Lorsque un officier détecte Indy, un coup de sifflet fera en sorte que près d’une dizaine de brutes le pourchasseront.

En plus des divers objets contondants que Indy peut manier, il y a toujours sont célèbre fouet. Celui-ci peut être utilisé pour désarmer un ennemi, le tirer vers soi pour un solide coup de poing à la mâchoire, mais surtout pour accéder à certaines zones. Plusieurs endroits du jeu permettent au joueur de se servir du fouet comme une corde d’escalade et il arrive souvent qu’il faut simplement lever les yeux vers le haut lorsque l’on se retrouve coincé. De toutes les armes possibles, celles qui sont les plus décevantes restent les armes à feu qui ne semblent pas causer beaucoup plus de dommage que les poings, tout en attirant l’attention de tous les ennemis aux alentours.

Le côté visuel du jeu est tout simplement superbe. Les artistes ont fait un travail exceptionnel pour apporter l’esthétisme des films en version jeu vidéo. L’environnement est toujours très réaliste, que ce soit les corridors somptueux d’un palais du Vatican aux dunes de sable infinies du Sahara. Les personnages sont tout aussi détaillés, en commençant par Indiana Jones lui-même qui apparaît exactement comme il l’était dans les premiers films de la franchise. Les différents ennemis peuvent cependant sembler se répéter, comme si on affrontait un escadron de clones. Heureusement, les animations sont variées, ce qui fait que les affrontements sont rarement identiques.

Le côté audio est tout aussi excellent. La trame sonore originale utilise quelques extraits des célèbres compositions de John Williams, comme la Raiders March, surtout lorsque Indy effectue une cascade particulièrement audacieuse. Le travail des acteurs est aussi à souligner. Troy Baker, un nom que l’on voit régulièrement dans le générique de nombreux jeux vidéo, fait un travail exceptionnel dans le rôle principal. On jurerait entendre Harrison Ford dans sa jeunesse. Les autres comédiens font tous un excellent travail, en particulier ceux qui incarnent Gina, une alliée de Jones, et Voss, le sinistre archéologue nazi.

Comme la majorité des titres produits par un des studios appartenant à Xbox, le jeu est disponible depuis le jour de son lancement aux abonnés de la Game Pass Ultimate. Une édition de luxe en numérique et une édition de collection physique sont également disponibles, chacune contenant du contenu exclusif, ainsi que l’accès à un module d’extension qui sortira au printemps 2025. Le jeu est présentement offert exclusivement sur les plateformes Xbox Series X/S et sur PC, mais une version pour la console PS5 verra le jour quelque part en 2025.

En conclusion, Indiana Jones and the Great Circle est un véritable cadeau pour les amateurs de la franchise, mais aussi un excellent jeu d’aventure, même pour ceux qui n’ont pas cette passion. Pour moi, il s’agit définitivement du meilleur jeu de 2024.

La copie de Indiana Jones and the Great Circle utilisée pour cette critique provient de l’abonnement Game Pass Ultimate du rédacteur.