Urbance

Découverte manga : Urbance

Une ITS mortelle se propageant lors des rapports sexuels entre un homme et une femme ? Voilà qui décrit parfaitement le manga français Urbance. La Boîte de Diffusion m’a offert l’opportunité de découvrir cette série ô combien originale. Et voici ce que j’en ai pensé !

  • Titre original : Urbance
  • Dessin : Joël Dos Reis Viegas
  • Scénario : Joël Dos Reis Viegas
  • Éditeur VF : Ankama Editions
  • Année : 2024
  • Type : Global-manga
  • Genre : Action
  • Nombre de tomes : 2 (en cours)

Urbance

Synopsis

À Neopolis, un virus affecte l’ensemble de la population depuis la naissance. Tout contact physique est formellement interdit car mortel. Éduqués dans la haine du sexe opposé, garçons et filles vivent séparés par un mur. Mais l’apparition du N-Dorphin, une drogue révolutionnaire, vient rompre le statu quo. Bien malgré eux, Kenzell et Lesya, deux dissidents de sexes opposés, vont se retrouver mêlés à une guerre de clans sans merci et devront faire face à une réalité qui les dépasse…

Mon avis

Urbance : Tome 01

Ce volume est, certes, plutôt introductif, mais malgré tout, je me suis un peu ennuyée durant ma lecture. Nous découvrons ce que devient une population qui s’est vu interdire les plaisirs de la chair, du jour au lendemain, en raison d’un virus mortel. Ainsi, les hommes et les femmes ont été séparés par un mur. Et bien sûr, cela a engendré de la haine entre les deux clans. Je pourrais résumer cette série en quelques mots : haine, drogues, sexe, mort, urbain et dystopie.

Urbance

Synopsis

Après avoir reçu les éloges de sœur Amy pour le vol du tant convoité N-Dorphin, Lesya est sacrée membre officielle des Deadly Eves. Sa soudaine nomination ne laisse pas sœur Gale indifférente et attise la jalousie de Sam, qui découvre la connexion illégale. Le compte à rebours est commencé… Poursuivi par les agents COEVO, Kenzell s’engouffre dans les bas-fonds de Junk Town pour leur échapper. Sa tête est mise à prix et cette fois, c’est au tour de Lesya de le tirer d’affaire. Désormais fugitive et déviante comme lui, Lesya se confie sur son passé douloureux, quand sœur Amy leur tombe dessus…

Mon avis

Urbance : Tome 02

La série devrait se terminer en quatre tomes. Autrement dit, j’ai pu découvrir la moitié de l’œuvre lors de cette découverte manga. À force de tourner les pages, j’ai remarqué que les dessins de l’auteur sont aussi déjantés que le récit et ses thématiques. Certains auront du plaisir à découvrir ces styles matures, mais ce ne fut pas mon cas. J’ai tout de même été ravie de pouvoir tenter l’expérience et découvrir un manga provenant de la France. C’est plutôt rafraîchissant et ça m’avait aussitôt intriguée. Dommage que ma lecture du second volume s’achève sur une bonne dose de déception.

«  Le virus E-1 apparut en 2025. La contagion fut fulgurante. Tous ceux qui s’adonnaient aux plaisirs de la chair mourraient instantanément.  »

Urbance

En conclusion

Urbance n’est pas tombé dans mes goûts. Je ne suis pas une grande amatrice de ce style de dessins qui, selon moi, penche beaucoup plus vers la bande dessinée que vers le manga. Aussi, j’ai trouvé que l’œuvre débordait de violence et de sujets matures qui ne sont pas forcément nécessaires. Le scénario principal est plutôt ennuyeux, mais plutôt original. J’ai l’impression que l’auteur a tout misé sur la violence et l’indécence. Également, le récit introduit la consommation de drogue dans ses dernières pages. Cela sied parfaitement avec l’univers. Cependant, ce n’est pas forcément ma tasse de thé. Finalement, les chances que je me procure la suite sont, hélas, très minces.

J’aime

  • L’originalité

J’aime moins

  • Les dessins qui ne font pas très « manga’ »

Les copies des mangas Urbance : Tome 01 et 02 ont été offertes par La Boîte de Diffusion.

Urbance

Texte, narration et scénario
Graphismes
Impression générale

Original

Mais l'originalité est-elle suffisante afin d'apprécier l'œuvre ? Je ne crois pas.

À propos de Jessica Côté Acteau

Mon côté geek est né très tôt. C'est avec Ash, le dresseur de Pokémon et Sakura, la chasseuse de cartes que j'ai grandi. J'étais déjà une grande amatrice de l'animation japonaise et ça m'a suivi de l'enfance à l'âge adulte. Ma passion pour les jeux vidéo a, quant à elle, débuté au même moment. Armée de mon Game Boy Color, j'étais déjà une grande dresseuse de Pokémon, à l'époque ! C'est néanmoins la série The Legend of Zelda qui m'a fait tomber en amour avec le gaming. Depuis, qu'il s'agisse de jeux ou de japanimation, j'en mange tous les jours.

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