Arkham Origins sort en octobre, et avant de tourner la page sur Arkham City, j’ai lu la minisérie de comics Arkham Unhinged, basée sur le jeu.
Faisant suite aux comics Arkham City, Arkham Unhinged s’avère une série très intéressante, quoique certains des quatre numéros m’aient plus intéressée que d’autres.
Le premier numéro se concentre sur les personnages de Catwoman et de Two-Face et d’Hugo Strange. On l’a vu dans le jeu et dans la première série de comics. Personnellement, le « je sais qui tu es Batman, tu es Bruce Wayne et je vais t’attraper ! » (j’exagère à peine) m’a quelque peu exaspérée. Pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher de poursuivre ma lecture, et le jeu du chat et de la souris entre Strange et Batman se poursuit dans le deuxième numéro.
Ça commence à devenir intéressant au troisième numéro. Et pour cause, le Joker s’y trouve ! On y relate l’histoire du Pingouin avant les événements d’Arkham City et des… frictions avec le Joker. En gros, cela implique de l’acide, des tartes à la crème et une grande parade !
Le vrai plaisir a commencé pour moi dans le quatrième et dernier numéro de la série. On commence en force dès les premières pages avec un condensé des différentes versions de Batman. Parce qu’on peut trouver de l’hypertextualité même dans le monde de la bande dessinée ! Quoi de mieux que de trouver le Batman de Frank Miller, le Batman Beyond et le Batman de The Animated Series dans le même numéro ? Cet hommage au chevalier noir est illustré dans le cadre des thérapies suivies par ses victimes, les prisonniers d’Arkham City, qui sont traumatisés par la chauve-souris ! Et pour la suite du numéro ? Rien de moins qu’un triangle amoureux entre Harley Quinn, le Joker et… Scarface, la marionnette !
Je pense que vous pouvez deviner où mon cœur se trouve : si vous n’avez qu’à lire un numéro, lisez le quatrième, ça en vaut la peine. Pour les trois autres, c’est bien aussi, mais si vous n’êtes pas des fans finis, vous trouverez sans doute des redondances.
Dans un prochain article, je vous parlerai de Arkham City : End Game, qui montre ce qu’il advient du corps du Joker après les événements du jeu vidéo et qui prouve que, même mort, notre cher clown reste tout aussi dangereux !