Star Wars Outlaws est un jeu qui jumèle deux aspects qui me sont chers : un jeu à monde ouvert et Star Wars. Développé par Ubisoft, ce jeu est un des plus attendus de l’année car il promet aux joueurs une liberté d’agir et un vaste monde que l’on n’a pratiquement jamais vu dans l’univers de Star Wars. J’ai eu le privilège de pouvoir tester le jeu pendant environ quatre heures sur invitation de Ubisoft et voici mes impressions.
En premier, le jeu est un véritable festin pour les yeux. L’environnement regorge de détails et donne vraiment l’impression que l’on évolue dans un monde vivant. L’intrigue se déroule entre L’Empire contre-attaque et le Retour du Jedi, une époque où l’Empire est encore au sommet de sa puissance. Sa présence dans le monde d’Outlaws est partout et l’on a véritablement l’impression d’évoluer sous un gouvernement fasciste et oppressant. De nombreux points de vérification vous demanderont vos papiers et il n’est pas rare de voir de pauvres civils être bousculés par les troupes impériales.
Le personnage principal du jeu est Kay Vess, une jeune femme débrouillarde et familière avec les bas-fonds de l’Empire. Comme le nom du jeu l’indique, l’histoire tourne autour des syndicats criminels qui sont florissants sous le règne impérial. Bien sûr, elle devra faire affaire avec les troupes de l’Empire, mais la majorité de ses interactions seront avec les différentes organisations criminelles, comme Crimson Dawn et les Hutts. Une particularité intéressante est le système de réputation. Vu que les différents syndicats sont en compétitions les uns avec les autres, il n’est pas possible de s’associer avec tous. Certaines missions vous mettront dans les bonnes grâces d’un syndicat, mais ce faisant, vous vous attirerez les foudres d’un autre. L’avantage d’être favorisé par un groupe est un accès sans soucis à leur territoire.
Le jeu se joue à la troisième personne et emprunte différentes mécaniques de jeu à différents classiques. Par exemple, Kay dispose en tout temps d’un grapin qui lui permettra d’atteindre des endroits difficiles d’accès. Le système de déplacement rappelle celui de la série Uncharted. En plus des quêtes de l’histoire principale, le joueur peut entreprendre de nombreuses missions secondaires, un peu comme les jeux de la franchise Far Cry. En dehors des villes, le joueur a accès à des kilomètres de campagne qu’il peut explorer à sa guise, ce qui lui permettra de découvrir de nouvelles tâches comme des avant-postes à neutraliser et des créatures à combattre.
Bien qu’il soit possible d’aborder les objectifs le pistolet laser à la main, Outlaws favorise toujours une approche plus furtive. Pour ce faire, Kay peut compter sur son mignon compagnon Nix qui peut distraire les gardes ou dérober des objets. Se déplacer silencieusement permet d’attaquer les gardes de dos, les éliminant immédiatement. Si toutefois le combat est inévitable, Kay dispose d’un pistolet qui permet différentes utilisations. On peut sélectionner le mode automatique où il tire en rafale, avec le risque de surchauffe, ou utiliser un rayon à ion qui permet de désactiver les boucliers ennemis et les adversaires robotiques. Le joueur peut également récupérer les armes laissées derrière par des ennemis éliminés pour un temps limité.
En plus de l’exploration terrestre, Kay peut également utiliser son vaisseau spatial pour explorer le cosmos. Cela inclus la possibilité de tomber dans une embuscade où vous devrez utiliser vos canons pour survivre. Les combats spatiaux sont particulièrement excitants et rappellent ceux de la série Battlefront. Les contrôles sont définitivement plus du côté arcade que simulation. Tout au long de l’aventure, le joueur peut trouver de l’équipement qui lui permettra d’améliorer les performances offensives et défensives de son vaisseau.
Si je devais utiliser un mot pour décrire en gros l’expérience de jouer à Star Wars Outlaws, ce serait liberté. Il donne vraiment l’impression que l’on a une véritable galaxie à explorer, remplie d’innombrables opportunités pour empocher quelques crédits. La majorité des objectifs peuvent être abordés de différentes façon, les territoires ennemis disposent de plus qu’une entrée pour le criminel endurci et les ennemis à combattre sont légion. Le seul bémol de ce côté est que certaines missions doivent obligatoirement être complétées de façon furtive et les mécaniques ne sont pas toujours évidentes. Il est très facile d’être repéré même si l’ennemi est loin et que l’on croit être bien dissimulé.
Au niveau technique, le jeu maintenait une fluidité assez constante, mis à part certains moments où le nombre d’images par seconde plongeait presque dans les nombres simples. Cela peut être dû à la connexion internet qui était parfois instable, mais aussi que la version du jeu n’était pas la version finale. Les différentes mécaniques du jeu étaient familières, ce qui pourrait en rebuter quelques uns qui souhaitent une expérience plus unique. Pour ma part, je me suis grandement amusé à me faufiler dans une base ennemie, saboter leur système de sécurité avec un mini-jeu de crochetage de serrure. L’expérience générale a été très positive car j’étais déçu lorsque l’on m’a annoncé que le temps était écoulé. J’aurais continué à fouiner de tous bords tous côtés pour découvrir tout ce que le jeu a à offrir.