Source: Mediacritica.it

Le retour imminent de Black Mirror sur Netflix

Black Mirror, c’est votre petit écran noir qui vous suit au quotidien, celui sans lequel vous ne pouvez pas vivre, celui qui est à votre image, le miroir de votre vie, avec vos applications Facebook, Instagram, Twitter.

Mais, Black Mirror c’est aussi la série geek incontournable à voir. Elle est écrite par Charlie Brooker, auteur de Dead Set, série où des participants à l’émission Big Brother se retrouvent enfermés en pleine apocalypse zombie, ou encore How TV Ruined Your Life au titre évocateur.

Black Mirror ravira les admirateurs de The Twilight Zone, série légendaire de science-fiction. Ce sont sept épisodes avec un univers totalement différent à chaque fois. Découvrez pendant une heure des mondes futuristes parmi lesquels on retrouve : une femme ayant commis un crime condamnée à revivre la même journée éternellement, des jeunes gens vivant dans des cellules, pédalant sur des vélos pour devenir vedettes de télé-réalité, ou encore le Premier Ministre britannique face à un dilemme : avoir des relations sexuelles avec un cochon à la télévision ou laisser mourir la bien-aimée princesse de Cambridge.

La distribution inattendue, tel Jon Hamm dans l’épisode Christmas Special, et les scénarios fragmentaires avec pour seul lien notre rapport à la technologie redéfinissent le terme série et la rendent inclassable. Quant à l’utilisation brillante de gadgets futuristes, parfois anodins comme une simple puce stockant tous nos souvenirs ou la capacité de bloquer une personne dans la vraie vie à l’instar d’un profil sur la toile, nous amène à une réflexion sur les enjeux de notre monde, ses réseaux sociaux et sa technologie en constante évolution.

Le tout peut paraître absurde, mais Channel 4 nous livre l’une des séries les plus originales du petit écran. Et si les sept épisodes ne vous suffisent pas, ce qui j’en suis sûre sera le cas, patientez, car Netflix reprend les rênes pour douze nouveaux épisodes.

Voici la bande-annonce officielle qui donne le ton.

À propos de Janis Koparanian

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