Gaming Expo de Sherbrooke
Gaming Expo de Sherbrooke

Gaming Expo de Sherbrooke : Au moins, il y avait l’Oculus Rift !

L’expo

Je vous le dis d’emblée, le Gaming Expo de Sherbrooke était décevant.

D’abord parce qu’il y avait très peu de visiteurs, sans doute à cause du manque de publicité. Écoute, quand un gars de communication, gamer fini de surcroît, n’est pas au courant qu’un tel événement se produira dans son patelin, ça part mal. Cela dit, c’est surtout le manque d’enthousiasme de certains exposants qui m’a désappointé.

Tsé, je suis bien prêt à faire un push à propos de tes indie games, mais il faudrait peut-être que tu aies au moins l’air d’avoir envie de m’en parler. En plus, même ceux sur place pour vendre des jeux, des consoles ou des accessoires n’avaient pas l’air pressés d’écouler leur marchandise. Je mentirais si je disais que c’était le cas de chacun, alors bravo et merci aux gars du EB Games, du Griffon (une boutique de jeux de fantaisie) et de Zenterac (une entreprise qui conçoit des outils de vidéos interactives). Eux, au moins, avaient envie d’être là !

Aucun grand de l’industrie du jeu vidéo n’était présent, mais je dois admettre que c’est difficile de les attirer lors d’une première édition.

Bref, une fois passée la nostalgie de voir d’anciens jeux (ma première console était un Atari, guess mon âge !) et les quatre cosplayers rencontrés, j’avais pas mal fait le tour. Bon o.k., il y avait quelques trucs intéressants, mais je suis un chialeux de nature. Ma géniale collègue Catherine vous en parle d’ailleurs de ces fameux trucs dans son article (ça c’était un hint pour que tu ailles le lire. Après avoir fini de lire celui-ci, évidemment !).

Néanmoins, je ne suis pas fâché. Je suis peut-être simplement passé dans un moment plus down. En plus, une première fois, ça peut facilement virer au désastre (tu peux imager ça comme tu veux) et ce n’était pas le cas au GES.

Puisqu’il y a de la place pour ce genre d’événement dans le 819, je m’attends à un retour en force l’an prochain !

Oculus Rift : l’avenir du jeu vidéo ?

Au moins ma visite m’aura permis d’essayer (enfin !) l’Oculus Rift, ces fameuses lunettes de réalité virtuelle. Dieu sait que j’avais hâte ! Je dis ça de même, je ne suis pas certain qu’il était au courant dans le fond.

La première fois où j’ai entendu parler de ce gadget, j’étais aussi énervé que lorsqu’on avait annoncé la venue du Virtual Boy, bébelle qui, à l’époque, avait l’air aussi malade qu’un trip d’acide à Woodstock. Finalement, c’était plutôt un bad trip, car Dieu sait (encore lui ?) que c’était mauvais. J’avais peur de revivre cette déception avec l’Oculus…

L’expérience s’est toutefois révélée fort agréable, quoique différente de ce à quoi je m’attendais. J’ai joué à Affected, un jeu d’horreur où l’on ne fait qu’explorer les niveaux et avoir la chienne (mettons). Devant une télé, ça aurait été plutôt ordinaire, mais l’Oculus changeait vraiment la donne.

Jo en plein travail au Gaming Expo de Sherbrooke
Jo en plein travail au Gaming Expo de Sherbrooke (GES)

Visuellement, l’immersion était totale puisque j’étais complètement coupé de l’environnement. J’avais vraiment l’impression d’être le personnage du jeu. Par contre, les lunettes ne servant qu’à observer, je devais quand même contrôler le personnage à l’aide du clavier et de la souris. J’imagine qu’avec le tapis Virtuix Omni ça aurait été fou malade dans tête. Pas d’Omni au GES, mais que les organisateurs puissent l’obtenir aurait été surprenant.

Ce n’était pas la fin du monde de devoir contrôler le personnage « à l’ancienne », pourtant je ne pouvais simplement pas m’empêcher de trouver que quelque chose clochait. C’était surement dû à la nausée occasionnée par la situation inhabituelle. Yup, je suis feluette de même.

Bref, oui, l’Oculus Rift c’est vraiment cool. Si je jouais à Dark Souls avec ça, je ne sortirais jamais de ma grotte. On sent qu’on est encore en phase exploratoire, le fait d’utiliser un clavier ou une manette nuit inévitablement à l’immersion, mais mon expérience m’a confirmé que l’avenir du gaming se trouve dans ce genre de gadget.

Contrairement au foutu Virtual Boy…

À propos de Jonathan Poulin

Ma passion pour les jeux vidéo a commencé à l'âge de 4 ans quand mes parents ont eu la brillante idée d'acheter une console Atari. Titulaire d'un bac en communication, je combine maintenant ma passion pour la rédaction à mon obsession pour le gaming... pour ton plus grand plaisir!

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Un commentaire

  1. Tu sors jamais… de ta grotte! :P
    guiddy up les articles! Toujours un plaisir!

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