[Critique] Touch my Katamari

En Bref :

Je suis tombé en amour avec la série des Katamari dès le premier jeu, sur la PlayStation 2. Les contrôles étaient bizarres pour le temps, l’histoire n’avait aucun sens et la trame sonore était tout simplement magique. Aujourd’hui, Namco Bandai publie le dernier jeu de la série sur la PS Vita.

Fiche technique :

  • Développeur : Namco Bandai
  •  Éditeur : Eux-mêmes
  • Support : PS Vita
  • Type : Action/puzzle
  • Nombre de joueurs : 1
  • Langue : Anglais, Japonais

Scénario :

Durant une promenade en famille, un petit garçon demande à son père à quel point le Roi de tout le Cosmos est génial. Le père répond qu’il est vraiment génial, ce à quoi le garçon renchérit en demandant s’il est aussi génial que le directeur de son école. Le père fait alors l’erreur de dire que le Roi de tout le Cosmos est — presque aussi génial — que le directeur de l’école de fiston. Le Roi sort alors de l’arrière-plan, horrifié par la réduction de stature dont il vient d’être victime. Il fait alors appel au Prince, qui devra redorer le blason du Roi en rendant service aux citoyens et en faisant multiples missions pour augmenter sa cote auprès des gens.

Touch my Katamari

Graphisme :

Les graphiques restent dans la tradition Katamari, soit des formes très épurées avec des à plat de couleur. Le jeu est vraiment charmant côté graphiques et n’aurait pas vraiment besoin de plus pour être attrayant. Le roi est d’ailleurs toujours aussi flamboyant qu’avant, avec ses arcs-en-ciel royaux, son ensemble une-pièce jaune et sa collerette. Même les dernières sorties sur PS3 ou Xbox, plutôt que de pousser de meilleurs graphiques, la compagnie a opté pour des filtres graphiques rendant le jeu plus intéressant, selon l’humeur du joueur. L’option n’est malheureusement pas offerte ici, mais cela aurait été une brillante idée.

Durée de vie :

Les missions sont très variées et peuvent être jouées, de façon optimale, trois fois. Une fois parce qu’il faut atteindre l’objectif de la mission, une autre pour trouver le cousin caché dans le niveau et une dernière pour trouver ce qu’ils appellent un « fan damacy ». Les fan damacys sont utilisés pour débarrer des niveaux téléchargeables gratuits. À un fan damacy par niveau, les premiers niveaux téléchargeables en demandent au moins 10 pour être joués. Donc, disons en moyenne 5 minutes par niveau, multiplié par trois fois seulement, si vous êtes vraiment bons et atteignez l’objectif de la mission d’un seul coup, pour une durée de 15 à 20 minutes par niveau. Il y a environ une trentaine de niveaux de bases, en plus des fan damacy et des objectifs additionnels. C’est une excellente durée de vie pour un jeu de console portable. De plus, je tiens à ajouter que ce jeu, pour moi, entre dans la catégorie « jeux de courses ou de sport où il n’y a pas vraiment de fin puisqu’il y a beaucoup trop de valeur de rejouabilité ». Je dois avoir refait le même niveau au-dessus de 25 fois juste pour atteindre un score (en pourcentage) décent dans un des niveaux. Cela ne m’a pas dérangé du tout.

Touch my Katamari

Jouabilité :

Les contrôles sont excellents grâce à l’addition du deuxième joystick sur la Vita. Rappelons-nous que la dernière version mobile au PSP fonctionnait avec un joystick et les quatre boutons de droite pour se diriger. Plutôt bizarre et imprécis. Par contre, le jeu ajoute une fonctionnalité très intéressante : l’habilité de changer la forme du Katamari. Donc au lieu d’avoir une boule, on peut obtenir un cylindre à l’horizontale, pour avoir plus de surface, ou entrer dans des endroits avec un plafond très bas. Ou encore, on peut rouler avec un disque à la verticale, pour entrer dans des endroits plus étroits ou attraper des objets situés plus haut. Bonne idée, chapeau ! Ensuite, les contrôles tactiles sont intégrés et peuvent remplacer complètement les contrôles classiques. Je suis peut-être vieux jeu, mais je préfère les contrôles classiques aux contrôles tactiles.

Touch my Katamari

 Sons :

Les trames sonores de Katamari sont toujours bizarres. La première balançait entre le jazz, le pop et le chiptune. Celle-ci par contre, probablement à cause du support, est beaucoup plus lente, moins présente, comme une ambiance plutôt qu’un fil conducteur. Ce n’est pas une mauvaise chose. J’ai tendance à jouer avec le son fermé, donc pour que je ne remarque pas la musique (dans le sens où elle me dérange durant mon jeu), c’est une bonne chose.

 

Verdict : pour qui ?

Katamari a un humour TRÈS absurde. Le jeu est aussi très « casual », puisque le jeu consiste en l’accumulation d’objets en roulant dessus avec une boule. Ce n’est pas un gros jeu « hardcore ». C’est un jeu léger. Si c’est le genre de jeu que vous recherchez, il peut très bien divertir un enfant comme une petite amie curieuse d’essayer un jeu. Il me divertit très bien moi aussi, mais je savais à quoi m’attendre en l’achetant. Donc c’est à vous de voir ! Est-ce pour vous, ou non ?

Ce jeu est en autre disponible sur Amazon.ca

À propos de Jonathan Lemonde

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