Assassin’s Creed – Ubisoft se jette dans le vide sans parachute

Depuis très longtemps, une malédiction plane sur les adaptations cinématographiques basées sur des jeux vidéos.  Beaucoup de gens se sont posé la question après la vue à couper le souffle de la bande annonce du film. La malédiction n’a malheureusement pas été brisée par l’équipe d’Ubisoft derrière le film Assassin’s Creed.

Assassin’s Creed – le saut de la foi d’Ubisoft

L’histoire se déroule dans un temps présent où l’on nous présente un Callum Lynch ayant assisté, dans sa jeunesse, à la mort de sa mère, tuée par son père. Déséquilibré aux allures psychopathes, condamné à mort pour avoir commis un meurtre, il sera injecté d’un produit que l’on croit létal mais, au final, se réveillera à Madrid dans un centre appelé Abstergo.

Assassin's Creed - Le Film

On nous y présentera ici l’Animus, ce système permettant de remonter dans le temps via des mémoires dans notre ADN comme l’on a pu connaitre dans les jeux vidéos. La différence, ici, est qu’il ne s’agit pas d’un simple casque de réalité virtuelle mais bien d’un bras articulé géant à lequel est rattaché un filage se branchant sur les vertèbres cervicales du patient.

Rapidement, nous comprendrons que les personnes qui ont ramenés Call chez Abstergo sont, en fait, des scientifiques, mais aussi des Templiers, à la recherche de l’énigmatique Pomme d’Eden. Via l’Animus, Call devra revivre les mémoires de son ancêtre d’il y a 500 ans, Aguilar de Nerha pour retrouver la fameuse Pomme.

Assassin’s Creed – Une histoire bien étoffée mais…

Assassin’s Creed nous offre, ici, des Michael Fassbender, Marion Cotillard, Ariane Labed, Jeremy Irons et Brendan Gleeson dans des rôles sous-développés. Des dialogues et une trame narrative mal étoffés nous propulsant dans un univers rempli de combats sanglants aux chorégraphies par moment un peu mal foutues et au cadrage de la caméra parfois un peu trop près, c’est ce que nous propose ce film.

En soit, le film est bon ! L’histoire est bonne ! Les effets spéciaux sont incroyables ! Cependant, il faut avoir ne serait-ce qu’une légère connaissance dans la série de jeu Assassin’s Creed pour bien apprécier celui-ci. Une personne n’ayant jamais joué les jeux aura probablement un peu plus de misère à apprécier le film et à comprendre la logique de l’Animus qui retrace les mémoires des ancêtres et que son cobaye doit être en synchronisation avec ses souvenirs.

Le côté plus personnel de la chose

Au final, Assassin’s Creed s’est vue coupée son histoire pour entrer dans un moule de 1h55. Malgré quelques lacunes, dont la principale étant les dialogues parfois insipides, cela reste un bon film. Cependant, vu la lourdeur de l’histoire qu’est Assassin’s Creed et de ce qu’elle a été depuis la première parution de la série, le 13 novembre 2007, les coupes ont eût un certain impact sur le film et la beauté qu’il aurait pu avoir.

Le film est bon, sans plus ! S’il avait été de 2h45 comme le tout premier Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l’Anneau, il aurait pu être meilleur. Pour un Greatest Hit, il aurait plutôt fallu : Assassin’s Creed : The TV Series en plusieurs saisons.

Source : Site officiel du film

Assassin's Creed - Le Film

Acting
Narration
Dialogues
Histoire
Effets spéciaux

Bon, mais pas wow !

Le film est bon, sans plus ! S'il avait été de 2h45 comme le tout premier Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau, il aurait pu être meilleur. Pour un Greatest Hit, il aurait plutôt fallu : Assassin's Creed : The TV Series en plusieurs saisons.

À propos de Patrick Tremblay

Programmeur de logiciels de point de vente de jour, concepteur web et gamer de nuit. Je suis toujours à trimbaler mon téléphone mobile dans ma poche droite et ma PSVita dans ma poche gauche pour jouer à ma PS4 en RemotePlay. Rien de tel que de trouver des gadgets et des bidules sur des sites chinois pour améliorer mon rythme de vie... mais ma plus grande richesse est et restera mes moments passés avec mon épouse et mes deux jeunes enfants qui adorent la technologie tout comme leur père.

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